Le confinement bouscule mes habitudes, mes certitudes. Il est l'occasion d'une introspection révélant alors ce que j'avais oublié...
Toutes mes habitudes, tous mes rituels ont volé en éclat. Je me rends compte à quel point j'étais enferré dans des comportements dont.. je me passe facilement. Sans aucun effort. J'avais développé une forme de dépendance à ce que je croyais bon ou agréable, me rendant la vie inconfortable ou agaçante si je ne répondais pas à une pulsion d'achat ou bien à un morceau de gâteau. "Ça, jamais je ne pourrai m'en passer !".. Bah si, aujourd'hui, je n'ai pas le choix et je m'en passe beaucoup plus facilement que ce que j'imaginais. Au passage, je prends conscience des efforts ou de l'adaptation qu'il me fallait déployer pour assouvir mes envies. Un plaisir entouré de beaucoup de contraintes, de désagréments, de compression du temps, de stress, d'énergie dépensée à travailler pour m'offrir quelque chose... Aujourd'hui, les choses vont de soi. "Privé" de ma liberté de consommer ou d'agir comme je le faisais auparavant, je me recentre alors sur un rythme différent, plus doux, il faut bien le reconnaître. Je ne suis plus dans la contrainte d'une organisation ou d'une anticipation pour générer la satisfaction d'une félicité immédiate, provoquant parfois des remords ou de la culpabilité bien plus durable que la fugace jouissance. Combien d'inconfort me fallait-il supporter pour me procurer un bonheur éphémère ! Ce qui a changé, c'est que je suis aujourd'hui dans la liberté de ne plus m'organiser, de ne plus contorsionner mes journées pour répondre à une envie. Je crois que je me cassais vraiment la tête à courir après une accumulation de petites joies.. qui aujourd'hui ne me manquent pas. Elles ne sont plus le sujet. Mon plaisir réside aujourd'hui, non plus dans la satisfaction de mes caprices et envies, mais davantage dans l'absence de poursuite frénétique de mes desiderata. Je ne suis plus esclave de cette course aux réjouissances. Pour combien de temps ? Découvrant alors la simplicité de l'existence, j'expérimente la fameuse sobriété heureuse de Pierre Rabhi. Honnêtement, je crois qu'il m'est facile de l'apprécier car je ne manque de rien. Pourtant, hier encore, je considérais ma vie comme relativement simple et je constate qu'aujourd'hui elle l'est davantage. Hier encore, je ne manquais "encore moins" de rien.. Et pourtant, en retirant ces couches de consommation, de pulsions assouvies, d'énergie déployée, je ne manque toujours de rien... Jusqu'où cela pourrait-il aller ? Alors demain ? Vais-je continuer de croire que mon bonheur réside dans l'accumulation de plaisirs engendrés par l'achat d'un vêtement, d'une télévision, par une interview dans un média national, par la popularité d'un article ou le nombre d'avis favorable reçu sur la page Google ? J'espère que non, car tout cela m'écarterait de ce que je découvre aujourd'hui, une existence consacrée, non pas à la chasse aux plaisirs mais à la découverte de ce qui compte vraiment, de mon essentiel. Et cela, je le crois, vaut tous les plaisirs du monde, et j'y consacre toute mon énergie !
1 Commentaire
Le confinement bouscule mes habitudes, mes certitudes. Il est l'occasion d'une introspection révélant alors ce que j'avais oublié...
Quel contraste entre le calme de nos rues et l'effervescence des centres hospitaliers. L'immobilité de nos mouvements et l'action urgente et frénétique de nos soignants... Ecouter les oiseaux, le bruit du vent dans les feuilles et imaginer le chaos des salles de soins, des respirateurs, alarmes en tous sens, cris ou ordres vociférés autour d'un malade... Comme s'il y avait une façade endormie, tranquille, des sons harmonieux, des bruits étouffés et de l'autre côté, l'excitation, le chaos pour la survie... Deux aspects opposés d'une seule réalité, celle d'un danger remettant en cause nos façons de vivre, nos priorités et le sens de ce que nous faisions... avant. Plus étonnant encore, ce que nous vivons dans le monde est reproduit à l'échelle d'un continent, d'un pays, puis d'une région, d'une ville... de notre maison et de nous-même. Une véritable figure fractale où l'infiniment grand ressemble tant à l'infiniment petit. Quand le monde entier ressemble à ce que nous sommes intimement. "Je suis partagé..."... "une partie de moi pense que... tandis que l'autre...", j'ai un côté sombre et pourtant j'essaie de laisser transparaitre autre chose...". Bref, à l'image de nos rues tranquilles et du chaos quelques mètres plus loin, cette crise ressemble étrangement aux déchirements intimes que certains d'entre nous connaissent depuis si longtemps... Le coronavirus devient alors le miroir de ce que chacun peut vivre dans ses paradoxes, dans son déchirement, dans son mal-être d'une existence partagée entre plusieurs facettes - a priori - paradoxales :"je suis tout et son contraire !"... Un miroir qui reflète et grossit ce que nous sommes... Alors au niveau du monde, je ne sais pas, mais à un niveau plus personnel, l'une des façons d'aborder cette crise peut justement consister à observer nos paradoxes, ces facettes opposées, et, davantage que de les lisser, les gommer ou les faire disparaître : apprendre à les aimer, les accepter, reconnaitre leur existence plutôt que de faire semblant, comme si elles n'existaient pas... Il ne sert à rien de les étouffer, car tôt ou tard, les évènements du quotidien nous les rappellent - parfois violemment. "L'intelligence consiste dans la connaissance des autres, alors que la vraie sagesse consiste dans la connaissance de soi." Lao Tseu "Je suis débordé·e, je n'ai pas le temps ! Les enfants, le travail, les courses, le sport, les réseaux sociaux, la fuite de l'évier, le rendez-vous chez l'assureur, les travaux de la maison... Je n'ai pas une minute, et lorsque je me pose, je ne suis pas vraiment là, pensant à tout ce qu'il me reste à faire, je culpabilise de perdre tout ce temps précieux..."
Le temps nous possède, nous ne le maîtrisons pas. Nous dépensons notre énergie à réparer, prévoir, anticiper, râler, refaire.. sans un instant profiter de ce qui est et le faire grandir. Nous passons notre énergie à bêcher le jardin de notre existence sans nous arrêter pour sentir le parfum de nos jolies fleurs. Bien sûr, le remord guette, le regret de ne pas profiter davantage des siens, de ne pas avoir fait quelque chose qui nous ressemble vraiment, de ne pas être resté en contact avec ses ami·e·s, ou encore de ne pas s'être autorisé·e à sourire, être heureux·se, à parfois passer avant les autres... Les vacances permettront alors de souffler ! Bien sûr avec un programme culturel chargé, footing tous les jours, tel ou tel restaurant à tester.. ne pas oublier les devoirs de vacances des enfants et tous ces bouquins à lire ! Bref un programme surchargé, pour une personne débordée.. et qui fait tout pour l'être. "Plus tard, je pourrai me poser, profiter, quand les enfants seront grands, quand je serai à la retraite, quand j'aurai vieilli·e, alors là, oui, je soufflerai, sans amis, certes, mes enfants seront autonomes et vivront leur vie, j'aurai des tonnes de choses à rattraper, du temps pour moi... j'espère simplement que j'aurai alors l'énergie et une bonne santé." Vous aussi, vous courez après l'impossible, vous vous épuisez à agiter votre corps, vos méninges, attendant la retraite et croisant les doigts pour être alors en bonne santé ? Et si vous faisiez l'expérience de stopper cette inutile et vaine agitation, et si vous vous autorisiez à être pleinement dans l'instant, à mettre en place un nouveau rapport au temps ? Je vous invite à découvrir l'hypnose et à créer un apaisement profond et durable pour avancer plus sereinement. A très vite ! Garder en soi une rancoeur, réprimer sa colère consiste dans la plupart du temps à retourner l'agressivité contre soi-même. Lorsque je ne m'exprime pas, j'imprime en moi ce mal-être, qui lui s'exprimera toujours.. contre moi.
Pour autant, tout dire, "vider son sac", dans l'instant d'une colère mal contenue, cause des ravages parfois indélébiles dans une relation, souvent intime. Faut-il tout dire ? Peut-on tout se dire ? Tout est question de mesure, d'équilibre. Contenir ce que l'on brûle de dire, au fil du temps, des jours, puis des années, provoque chez beaucoup d'entre nous des effets dévastateurs, sur le plan physique et psychologique. Pourtant, il existe un fossé non négligeable entre la petite remarque et la critique aux allures de tsunami émotionnel. Une critique constructive d'un côté et le déferlement acerbe et accusateur de reproches de l'autre... Nous savons naturellement garder de précieux secrets en nous, ne pas les exposer et les contenir pour nous protéger. Le silence ou la retenue ont alors cette vertu inestimable de maintenir l'équilibre d'une relation ou d'un bien-être. Par ailleurs, stopper net une situation inconfortable ou intolérable nécessite parfois de sortir des nuances policées pour bien se faire comprendre et... se faire respecter. N'oubliez pas, tout ce que ne s'exprime pas, s'imprime quelque part dans le corps ou l'esprit... et à la longue, déprime ! Se faire respecter, se sentir respecté·e... et respecter l'autre. La voici la clé de l'équilibre, poser le respect de soi comme règle incontournable, non négociable, et incarner ce respect en respectant l'autre. Sans jugement émotionnel, en ayant pris le temps d'observer les actes, les faits et le ressenti (tout à fait personnel) occasionné. "Marcel (oui, c'est Marcel qui me gonfle !), quelque chose me gêne. Je sais bien que c'est mon problème mais cela te concerne également et comme cela me dérange, je préfère t'en parler..." et de se focaliser ensuite sur les faits, les actes sans jugement personnel. Je ne peux que vous conseiller d'exprimer, de parler, de communiquer, de vous libérer d'un poids. Et ce, toujours, dans un but principal : celui de vous respecter ou de vous sentir respecté·e... mais attention, le prix de l'expression peut s'avérer plus coûteux que le silence, si vous omettez de... respecter l'autre. Vous souhaitez avancer sur la libération d'un poids causé par la contrainte et le silence, trouver l'énergie d'exprimer pour mettre un terme à une situation néfaste ? La thérapie brève est parfaitement adaptée à cette demande, vous permettant alors de retrouver la légèreté et l'énergie dans une communication plaçant en son coeur, le respect le plus inconditionnel de votre personne. A très vite ! Dire non à l'autre, c'est prendre un risque, un risque dingue, celui être rejeté·e, de décevoir, de faire de la peine... Alors il nous arrive de nous taire, ou pire encore de dire "oui", alors que nous pensons "non"...
Par conséquent, nous agissons à contrecoeur, frustré·e ou meurtri·e de n'avoir pas su être authentique, malheureux·s·e de ne pas nous respecter suffisamment.. triste que l'autre ne s'en rende pas compte. La victimisation règne alors en maître : "je me sacrifie tout le temps ! Et personne ne semble remarquer ce que je fais pour les autres, les efforts que je réalise pour vous faire plaisir !" En échange de notre "gentillesse", de notre soumission, nous achetons - d'une certaine façon - la sécurité : celle de ne pas être exclu par la communauté (du travail, de la famille, des amis, etc...). Un besoin de sécurité viscéral, totalement ancré dans nos mécanismes... Nous avons appris depuis longtemps à nous couper d'une partie de nous-même pour rester connecté à l'autre, aux autres. L'habitude de malmener cette partie a un prix lourd à payer : une estime de soi en berne. Face à un choix cornélien, notre coeur vacille entre deux options : - Se sentir pleinement respecté en tant que personne - Faire plaisir à l'autre et se sentir aimé
S'il vous est difficile de reconNaître vos besoins, de les respecter pleinement, d'oeuvrer à leur satisfaction, si vous vivez dans une frustration permanente, celle de vous oublier, de vivre par et pour les autres, je vous invite alors à prendre rendez-vous avec moi, j'aurai plaisir à vous accompagner dans la quête de l'affirmation de vous même et dans le renforcement de votre estime personnelle. A très vite ! |
Details
Archives
Octobre 2023
Catégories
Tous
|