Si vous saviez comme nous sommes ingénieux pour créer des phobies là où il n’y en avait pas ! Des phobies soudaines, venant parfois de nulle part, ou alors tout droit tirées d’un évènement marquant…
La phobie n’a rien d’agréable.. mais vous le savez déjà. Elle occasionne des comportements irrationnels, non maîtrisés, des techniques d’évitement qui ont tendance à amplifier l’état d’anxiété de la personne. Bref, la seule phobie utile serait peut-être celle de la phobie en elle-même : phobiephobe.

Pourtant, à bien y regarder, la phobie a tout de même un immense avantage, elle me permet d’organiser ma vie autour de son existence, de maîtriser mes décisions, de les orienter à la lueur de ce qui m’effraie.
La phobie me pousse à garder le contrôle sur toutes les techniques qui me permettront d’éviter l’objet de ma peur.
...Et justement, contrôler, maîtriser, non pas ma peur, mais l’évitement de l’objet de ma peur, cela constitue une stratégie très fine lorsque je me sens débordé par tout un tas d’émotions désagréables..

Et oui, chercher à contrôler ma vie par une technique d’évitement, me permet de me préserver d’un débordement émotionnel plus vaste.. tout cela de façon parfaitement inconsciente évidemment. Intéressant, non ? 

Imaginons que je sois devenu phobique aux araignées, les pauvres.. c’est encore tombé sur elles, il se peut que cette aversion soit née :

• d’une exposition traumatisante à l’une d’entre elles, et dès que j’aperçois une forme velue à huit pattes, tout mon organisme se tend pour prendre la poudre d’escampette.
• d’un trop plein d’émotions à charge négatives - selon les périodes ou selon l’intensité des évènements - qui créé en moi une période de dépassement, plus ou moins longue, de débordement généralisé sur lequel je n’ai plus aucune maîtrise… du coup, une partie de moi compense ce déséquilibre en mettant en place une stratégie d’évitement, peu importe laquelle..
• d’une représentation amplifiée, transformée par mes croyances, mes filtres, ce que je sais de la vie.. et des araignées.

La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons travailler sur la phobie, très efficacement même.. Sur la représentation de ce qui effraie, en déconnecter les émotions les plus négatives pour qu’elles se transforment en émotion beaucoup plus neutre, moins limitante. 
Nous travaillons également sur l’accumulation des émotions à charge négatives, celles qui se sont entassées, qui sont restées non classées, celles qui ont provoqué le rééquilibrage (peu agréable j’en conviens) par la mise en place d’une stratégie d’évitement. 
Nous classons littéralement de l’information (surtout celles qui tournent en boucle et qui prennent une place importante dans le débordement) afin que l’émotion associée au souvenir soit moins impactante.

Je vous rassure, l’hypnose ou la PNL n’ont rien de magique, ce sont des outils extrêmement efficaces qui permettent à l’inconscient de développer de nouvelles stratégies de protection nettement plus agréables que la phobie. Si l’on part du principe que cet inconscient dépense beaucoup d’énergie à vous protéger comme il le peut, allons lui montrer qu’il peut dès à présent, mettre en place de nouveaux comportements plus économiques en énergie et plus écologiques à tout point de vue.

Avez-vous envie de mettre une limite à ce qui vous limite ? Alors rencontrons vite dans votre cabinet d’hypnothérapie du 24 bis Rempart de l’Est à Angoulême.

A bientôt !

« Vous allez trouver ça idiot, mais j’ai souvent l’impression d’être bloqué, comme si quelque chose qui prend de la place, s’était placé en travers de ma gorge et m’empêche de respirer, de bouger aussi… Je n’ai pas confiance en moi, et je le ressens de façon physique, oppressante, voulant même partir en courant, le plus loin possible sans me retourner, le plus loin possible de moi-même… Ce sont des moments cruels, parfois honteux où je capitule sans avoir lutté, des moments que j’associe à un auto-jugement sévère, sans appel, qui m’accable impitoyablement… Au fond, je crois que j’ai besoin d’air, de sentir l’énergie circuler en moi, de reprendre confiance en me respectant, en m’aimant davantage…»

L’amour pour soi : le grand thème de nos échanges. Ne trouvez-vous pas qu’il est difficile de trouver la confiance en soi quand chaque journée, chaque heure, chaque minute, un commentaire négatif vient juger un travail, un effort, une attitude, une pensée aussi ? Difficile de ne pas sombrer lorsque dans un moment de détresse, de difficulté, de peur, un refrain vous serine que décidément, rien ne va, tout part à vau l’eau.

Imaginons que ce soit votre frère, votre soeur, l’un de vos enfants ou votre meilleur ami qui soit confronté à une peur, une détresse profonde… iriez-vous le juger d’incapable, de nullité absolue ? (si vous répondez « oui », alors nos chemins peuvent se séparer maintenant !^^ ). Non, vous auriez de la compassion, de la peine partagée et tenteriez d’exposer les bons côtés d’une situation mal vécue ou de rassurer ce proche ou parlant doucement et positivement de lui… Vous vous comporteriez alors comme une personne sensible, douée de nuance et de délicatesse !

Eh bien observez dans le témoignage plus haut, comme l’absence de compassion est flagrante, comme l’absence de tendresse, d’une tendresse portée envers soi-même est inexistante.. 
Commencer à reconnaître, à accepter la souffrance, sans jugement, dans une neutralité bienveillante, dans un soutien inconditionnel pour observer de l’extérieur ce blocage physique, lui donner une existence propre et le regarder évoluer, se transformer pour devenir autre… C’est à cela que sert la reconnaissance d’un mal ou d’une souffrance, d’une émotion désagréable : à l’observer du dehors pour la transformer en une sensation palpable, concrète… détachée de la personne. Reconnaître et accepter est l’une des étapes les plus fondamentales qui soit dans le processus de reconquête d’une estime de soi.

Alors si vous étiez vous-même votre meilleur ami, que vous diriez-vous ? Comment pourriez-vous vous encourager, vous stimuler au quotidien sans vous affubler de tous les mots/maux de la terre, comment pourriez-vous vous dire « je m’aime » sans jugement, sans entrave issue de je-ne-sais-quelle éducation ou croyance, comment pourriez-vous vous prendre par la main, comme le ferait une mère aimante, un père attentionné pour vous emmener au plus proche de vos potentiels ? Comment pourriez-vous être votre meilleur ami et vous apporter tout le soin nécessaire à votre bien-être, à votre plaisir ? 

Je vous propose que nous en discutions dans mon cabinet d’hypnothérapie sur Angoulême, que nous échangions sur le regard que vous vous portez, pour - si cela vous semble nécessaire et utile, casser cette mécanique infernale qui vous fait tant souffrir et restaurer l’estime personnelle. Cela vous tente ? 
A bientôt !