"Je sais bien que j'ai tout pour être heureux, une famille que j'aime, des enfants en pleine santé, un métier que j'ai choisi et qui nous nourrit correctement..
Nous partons en vacances de temps en temps, j'ai mes copains, enfin quelques uns, je me suis marié avec la femme de ma vie... Tout va pour le mieux et pourtant, je ne parviens pas à m'épanouir complètement, gardant un fond de tristesse et de solitude qui augmente l'écart de ce qui me sépare des autres... J'ai beau me raisonner, rien n'y fait, je reste un peu observateur de ma vie, tout est génial en façade et en chantier à l'intérieur..." Peut-être vous retrouvez-vous dans ce témoignage, en totalité ou en partie.. Lorsque je pose la question suivante : "quel regard portez-vous sur vous même ?" Alors, il m'arrive d'entendre une souffrance sincère, un rejet qui n'est en rien surjoué, une difficulté à connaître et reconnaître les trésors, les potentiels moins visibles, là, tout au fond. À se concentrer sur les apparences, de belles apparences en l'occurrence, l'on n'en oublie parfois de considérer l'essence, le fond, l'âme intérieure ou la flamme, celle qui donne l'étincelle de vie et de joie.. A la recherche d'autres époques, cultivant la mélancolie d'un temps révolu ou regretté, peut-être imaginaire, créant la sensation de vide, de manque ou d'un ailleurs décidément introuvable, nous travaillons sur plusieurs niveaux : - celui de l'estime de soi et la restauration d'une image intérieure restaurée par l'amour de soi, par la tendresse que l'on oublie parfois de se réserver, par habitude ou par éducation, s'effaçant devant les autres, parce qu'"ils sont prioritaires". - celui de l'affirmation de soi, de l'expression (souvent nouvelle) de ses besoins fondamentaux, de l'émission de demandes précises pour ne plus vivre dans la frustration d'une attente constante. - celui du changement de regard, du dépassement d'habitude freinante, de croyances limitantes ("ce n'est pas bien de penser à soi !" ou bien "quoique tu fasses, la vie est dure !") pour restaurer celles qui remettent de l'enthousiasme, de l'évolution ou de la perspective ! Nous avançons sur chacun de ces terrains par nos échanges, l'hypnose, les outils de thérapie brève en ayant à l'esprit que le "simple" fait d'avoir décroché votre téléphone pour m'appeler, est la première pierre, et sans doute la plus importante, de votre volonté farouche de mettre un terme à ce mal-être aux contours si flous ! Alors pour ce premier acte, pensez à vous remercier et à vous féliciter !
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"Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours senti un décalage, une différence avec tous les autres, mes amis, ma famille... Je suis devenu spectateur d'un monde qui n'est pas tout à fait le mien, me rendant étranger à l'expérience d'un ressenti spontané, me rendant étranger à mes émotions... Alors si vous me demandez quels sont les bons souvenirs de ma vie, les moments forts, je pense immédiatement à ceux que j'ai observés chez ceux qui m'entouraient, ressentant un vide abyssal dans ma propre expérience..."
A l'évocation de souvenirs heureux, d'anecdotes positives cette personne connait des difficultés, profondes, douloureuses - et très sincères - à se remémorer des émotions agréables. Rien de rien ne remonte à la surface... Cependant, cette personne sait qu'elle ne se sent pas bien. COMMENT le sait-elle ? Comment jauge t'elle le fait de se sentir mal si elle ne le compare pas à un autre état.. comme se sentir bien..? La notion même d'absence de bons moments (par exemple) nécessite de construire, dans son cerveau, la représentation d'un bon moment avant d'en juger de son absence.. : Pour que je sache que quelque chose n'existe pas en moi, il me faut d'abord SAVOIR ce qu'est ce quelque chose. Dans le cadre de la thérapie brève, l'objet de nos échanges portera alors sur "la représentation de ce qui n'existe pas" (ce fameux manque de souvenirs positifs par exemple), ou du moins de ce qui existe uniquement dans nos réflexions, dans notre esprit.. Ainsi, nous pourrons éventuellement en observer les contours, pour en discerner les fragments, les détails, les étapes et, au fur et à mesure, reconstituer un puzzle dont certaines pièces s'avèreront très concrètes, très ancrées dans la vie de la personne. Vous l'avez compris, afin de reconnaître l'existence d'une perception positive en nous, il se peut que le dépiautage de tout ce qui pourrait constituer l'idée d'une émotion positive serve de support à la reconstruction et donc à la connaissance de ce qui compose le souvenir aidant dans notre vie. Pour reconnaître, il est nécessaire de connaître, et pour connaître, au delà d'une séance dans un cabinet d'hypnothérapeute, je vous propose de compiler, chaque soir avant de vous coucher, dans un beau carnet, tous les évènements heureux que vous avez connus au fil de votre journée (le chant d'un oiseau, le plaisir d'un parfum, le rire d'une personne, etc...). Vous saurez remarquer, chercher, les détails les plus infimes de ce qui constitue un (ou des) heureux évènement(s) dans votre vie. Cette étape, cette véritable enquête est fascinante tant la connaissance puis la reconnaissance objective de ce qui nous porte et nous aide, permet de se reconnecter à ses émotions.. pour encore mieux les vivre, les exprimer et surtout les INCARNER ! |
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Décembre 2024
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