Entre chaque rendez-vous, je m'offre quelques minutes de pause. Une courte balade sur les Remparts, un coup de fil ou bien je reprends mon souffle en m'asseyant sur un banc. Parfois, à l'heure du goûter, peu avant ma dernière séance, je file à la boulangerie du coin. Deux minutes à pieds de mon cabinet. Et je m'offre un pain aux raisins. J'ai une passion pour les pains aux raisins.
Sur le très court trajet, j'ai mes petites habitudes, toujours les mêmes rituels, compter mes piécettes dans la poche, dire bonjour au chat errant, vérifier l'heure... Et puis j'arrive à la boutique. Quelques clients me précèdent, je recompte mes pièces jaunes, j'écoute les conversations, ajoute une blagounette si l'occasion se présente. Lorsque mon tour arrive, les dames de la boulangerie, souriantes, me demandent "comment je vais aujourd'hui" et tout en m'écoutant, elles emballent le pain aux raisins que je n'ai pas encore commandé. Cela parait anodin mais voilà une expérience fabuleuse. Se sentir reconnu, considéré et accueilli dans les circonstances les plus simples du quotidien. Cela donne à cet instant une saveur incomparable que je retrouve dans ces pains aux raisins. De fait, la jubilation est réelle et le cœur gonflé de joie, je chantonne souvent sur le chemin du retour, je sifflote. Heureux comme un prince de déguster tranquillement mon goûter, j'attends sereinement mon prochain rendez-vous. Chères Mesdames de la boulangerie "Mère et Filles" à Angoulême, on ne se connait pas, mais soyez certaines que votre sourire et vos attentions contribuent à l'énergie et au plaisir que je déploie au quotidien. Alors quand je picore les grains de sucre collés à la surface du pain, je me souviens à quel point nous sommes tous dépendants les uns des autres et qu'un sourire reçu ne peut être que partagé. Merci à vous.
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Bien longtemps après les avoir quittés, les lieux nous habitent toujours. Des liens forts dont le souvenir nous plonge dans une douce mélancolie ou dans une sombre tristesse. On dit que les murs ont une mémoire, nous-mêmes gardons la trace des endroits que nous avons occupés. Comme s'il s'agissait d'une partie de nous-même que nous avons laissée quelque part, ailleurs dans le passé, ou dans l'espace. Qu'ils soient de passage, éphémères, transitoires ou permanents, nous portons en nous l'empreinte des murs, des toits qui nous ont accueillis et s'en séparer provoque parfois des deuils profonds ou des soulagements infinis.
Les lieux nous habitent autant qu'ils nous abritent. Pourquoi cette réflexion ? Parce que la date du jour me rappelle le numéro quinze de la rue d'une maison que nous avons occupée, Nathalie et moi, à Paris. Notre première vraie maison, dans laquelle a grandi notre fille aînée. Des années tendres à l'observer s'éveiller au monde, des années douloureuses aussi par les accidents de la vie. Bien plus tard, je ressens encore la douceur d'un foyer et aussi l'effroi de mauvaises nouvelles. Que de contrastes dans un seul lieu, que de vie aussi... Et nous ne savions pas que d'autres aventures nous attendaient ! Notre intimité se vit sous un toit, entre les murs d'une habitation. Et la maison en est le réceptacle, l'écrin, le témoin le plus proche qui soit. Les arbres du jardin furent mes confidents. Ils vibrent encore de leur sagesse rassurante dans tout mon corps. C'est sans doute pour cela que des liens forts se créent avec les lieux, parce que nous leur confions nos secrets les plus silencieux. Parce que leur discrétion favorise notre relâchement. L'autre jour, j'écoutais @mariepierredillenseger mentionnant le fait que "les lieux nous choisissent autant que nous les choisissons". Je suis profondément touché par cette phrase. Puisque nos liens sont si forts avec les lieux, puisqu'ils recueillent nos soupirs et nos rires, elle nous encourage à prendre soin de les honorer, de les choyer, de les remercier aussi. En ce 15 décembre, je nous souhaite de savoir rencontrer tous nos lieux de vie. Aujourd'hui, vibre en moi le souvenir d'un roman de Jean Echenoz. "14". Il évoque l’enfer vécu par quatre jeunes vendéens envoyés au front, durant la guerre 14-18. Une écriture simple, ciselée, directe. Comment survivre dans l'invivable où la boue englue tous ces hommes dans la mort poisseuse ?
Certaines lectures nous emportent loin. Des sons, des odeurs, des sensations. Je considère les mots comme autant de fenêtres ouvertes sur de nouvelles émotions, d’autres expériences. Ce matin, je cherchais l’inspiration pour ces quelques lignes, et en songeant à la date du jour, m'est revenu le titre de ce roman. “14”. Je l’avais oublié ce livre. Et puis sont réapparues les émotions, le souvenir d'un contexte, d'un effroi glacial, de terreurs, de blessures, de morts innombrables, de vies sacrifiées, des visages aussi. Des sensations naissent à l'écoute de contes, à la lecture de textes. Ils nous imprègnent et étendent notre palette émotionnelle. Sans doute nous ouvrent-ils à de nouveaux horizons, des expériences intimes agissant en profondeur. En écrivant ces mots, remontent les souvenirs d'autres lectures qui m'ont plongé dans des vies multiples, riches, dans l'exploration d'univers vastes, de contrées inconnues, dans l'initiation aux mystères humains, dans l'expérimentation d'émotions puissantes. Tout cela vit en moi. Et je sens bien que ces lectures me façonnent dans ce que je ressens, ce que je vibre. Bien sûr, je n'en ai pas conscience, aucun souvenir immédiat, et puis elles remontent, comme cela, comme si elles m'accompagnaient en profondeur, là, tout à l'intérieur, activant des zones émotionnelles, des représentations. Constituent-elles une part de mon identité ? Vaste question à laquelle je ne saurais répondre. En revanche, elles ont toutes créé des sillons, transformé des mécanismes de pensée, modifié des schémas inconscients, parfois de façon très subtile, d'autre fois de façon spectaculaire. Je crois au pouvoir des mots et je nous souhaite en ce 14 décembre des expériences vastes, riches, des rencontres avec ces récits puissants, qui tous, soyons-en assurés, élargissent nos perceptions du monde. Les superstitions se répandent comme une traînée de poudre poussée par le vent. Une forme de rumeur qui devient réalité, prend son ampleur dans des habitudes auxquelles plus personne ne prête attention. Lorsque je me surprends à anticiper un bonheur ou un malheur du fait de la date, d'une rencontre, d'une couleur ou d'un geste, je ne peux m'empêcher de ressentir à quel point je porte des traditions ancestrales, une culture ancrée, acquise au gré de mes expériences de vie, de mes interactions avec les autres. Une culture peut-être innée. Je ne sais pas.
Il semble que chacun contient des trésors enfouis, millénaires, maintenant, au XXIème siècle. Jung évoquait l'inconscient collectif, une base immuable et identique en chacun, comme une imprégnation profonde de la psyché qui nous concerne tous, sans que nous n'en ayons véritablement accès. Lorsque j'espère conserver ou renforcer une situation favorable, il m'arrive de toucher du bois, ou ma tête, je replace systématiquement le pain à l'endroit sur une table. Et je ne me considère pas comme superstitieux ! Que de paradoxes... Nous sommes les gardiens de richesses infinies, porteurs de traditions séculaires, pétris de réflexes et d'habitudes issues de rituels archaïques. Une complexité sans bornes qu'il convient d'appréhender avec délicatesse et humilité. Les choses ne sont pas toujours aussi évidentes qu'elles ne paraissent et derrière le visible de nos personnalités, de nos actes, se cache l'invisible de ce qui nous porte. Depuis la nuit des temps. Sans prêter trop d'attention à la superstition, elle révèle la complexité insondable qui nous façonne, ces choses qui nous échappent, que nous honorons sans trop le savoir en achetant un billet de loterie parce que nous sommes le 13. Aujourd'hui nous rapproche de notre part invisible, insondable. Comme un rappel de tout ce qui vit en nous, que nous en ayons conscience ou non. La connaissance de soi paraît être un long chemin, semé de mystères et d'inconnues, des questions qui en appellent tant d'autres. Appuyons-nous sur les indices subtils, comme ce 13 qui résonne en nous, pour partir en quête d'horizons multiples ! 12/12/24 encore une date riche en enseignements et en réflexion ! Que de douze dans l'air, ce nombre semble mesurer, répartir, ranger. Je n'ose pas dire ordonner. En effet, nos mesures restent teintées, dans le commerce notamment, de l'empreinte du douze. Nous achetons une douzaine d'huitres pour Noël, une boîte de douze d'oeufs ou une demi-douzaine d'oranges. Nous mesurons notre temps sur le cadran d'une pendule et la journée se partage en douze heures, basculant pour un nouveau tour à midi ou à minuit. Douze cycles de lune dans une année de douze mois... Bref, nous baignons dans la culture de ce nombre dit sublime auquel nous confions la mesure du temps qui passe et les quantités qui ponctuent notre quotidien.
Si notre vie se répartissait en douze sections distinctes, la dernière serait vécue comme l'heure du bilan, l'ultime préparation à la bascule... de l'autre côté. Chaque tranche d'âge contiendrait sa force, son évolution sa maturité. Telles les aiguilles d'une horloge, nous franchirions les caps, les épreuves, douze comme les douze travaux d'Héraclès afin de gagner l'immortalité. Parce que, c'est de cela dont il s'agit, le douze mesure le temps qui passe inéluctablement, pour tous. A chaque âge de nouveaux horizons, de nouvelles expériences, découvertes. Comme une boule de neige s'épaississant au fur et à mesure qu'elle avance, une richesse plus profonde marque chaque évolution. Rien ne se perd, tout se transforme. Chaque âge contient son trésor, sa beauté, ses révélations, son extase - pour qui veut bien les voir - comme de petites pierres, des jalons, parfois d'énormes rochers sur lesquels s'appuyer pour construire une passerelle toujours plus solide, plus stable. Dans un rythme serein. Une passerelle que d'autres pourront peut-être emprunter, comme un tremplin vers leur propre horizon. J'aime l'idée d'une transmission, une passation, passer d'une heure à l'autre comme l'on passerait un relais. En ce douze décembre, je nous souhaite de vivre pleinement notre âge, comme l'on respire le parfum d'une fleur. La fleur de l'âge. Que la force du 11 soit avec toi ! Je suis impressionné par ces personnes obstinées qui décident, coûte que coûte d'atteindre un but. De belles histoires de réussites, d'efforts, des successions de difficultés vaincues dans l'adversité, des échecs parfois, pour finalement créer une entreprise de renommée internationale ou réaliser quelque chose d'extraordinaire. Rien ne semble pouvoir les détourner de leur objectif, comme si une puissance intérieure les guidait chaque jour. Ces personnes nous ressemblent, du moins dans leur détermination. Par exemple, se lever chaque matin pour aller travailler relève parfois d'une capacité hors norme à se dépasser pour subvenir aux besoins de la famille. Ou bien rénover sa maison le soir après une journée dense, ou bien encore s'occuper de ses parents vieillissants, étudier quand les autres s'amusent, faire des extras le week-end, s'engager bénévolement dans une association, cumuler les emplois, les heures... Partout autour de nous, et en nous, vibre cette énergie de concentration et d'engagement.
La couleur du jour, ce 11, me rappelle l'abnégation vécue par beaucoup, au service d'une cause qui leur parait supérieure, ou essentielle. Supérieure à quoi ? Au moins au repos... et sans doute à la facilité ou au confort de se laisser porter par les évènements. Ce onze vibre pleinement d'une force intérieure. Comme si l'énergie du un se renforçait pour créer une puissance de fond, discrète, irrésistible. Nombreuses sont les personnes qui se demandent d'où provient cette force qui leur a permis de tenir dans le chaos. Une question vertigineuse qui appelle au sens que chacun peut donner à son existence mais qui souvent tourne autour d'une pulsion de vie renforcée, d'une intensité concentrée, tout à l'intérieur. Ce 11 décembre nous invite à prendre le temps de méditer sur cette force intime - souvent négligée - et à la serrer fort dans nos bras, à la chérir. Apprendre à se remercier, se reconnaître et toujours se souvenir qu'une pulsion de vie renforcée veille en soi. Souvenez-vous "le 1 contient l'énergie toute entière d'un big bang"*, alors que dire du 11 ! *post du 1/12 Que serait un vase sans son vide à l'intérieur ? Un vide pour accueillir, recevoir les plus belles fleurs. De sa matière, de sa forme il créé l'espace et prend toute sa fonction, son ampleur. L'espace à l'intérieur favorise le déploiement et l'expression totale du vase. Une métaphore ancestrale, appelant à la méditation et invitant à considérer le vase, autant par sa partie matérielle que par sa partie vide. L'ensemble n'étant complet qu'en intégrant ces deux éléments distincts... L'un sans l'autre ne font pas le vase.
C'est vrai que l'apparence du vase est facile à dénommer, à connaître ou même à considérer : son esthétisme, sa forme, les coloris, les rondeurs, l'anse, la matière dont il est fait. Son histoire parfois, sa place sur la console, sa petitesse, sa grandeur. Est-il soliflore ? Burette ? Chinois ? Amphore ? ... Potiche ? Tout un arsenal de désignations pour le décrire, sous différents angles, de façon technique, artistique, pratique, etc... En revanche, désigner le vase par son espace est une toute autre affaire. Le rien s'appellera vide en toute circonstance alors qu'il détermine la nature du vase tout autant que son plein. Peut-être parce que le vide "est", sans possibilité de le réduire à autre chose que ce qu'il est. Il "est", c'est tout. Du moins dans le "tout", il y a autant la matière que le vide. Bigre, on s'y perd ! Et bien justement, en ce dix décembre nous pourrions célébrer ce "tout". L'union du un et du zéro qui forment le dix. De cette union puissante s'est créé l'univers tout autour de nous... et nous-mêmes. La matière et le vide. Aujourd'hui représente une belle occasion d'accueillir ce vide dans nos trop pleins, laisser entrer le rien, juste le rien et sans doute, se rapprocher un peu plus de ce que nous sommes, d'une forme d'unité, bien plus complexe et profonde que ce que nous laissons apparaitre. Je nous souhaite de laisser entrer le vide, qu'il favorise un déploiement harmonieux ! On dit que le neuf marque la fin d'un cycle. Une parenthèse refermée, un chapitre clos. The end. Comme s'il s'agissait de ranger une expérience, une séquence de la vie, plus ou moins longue, dans un tiroir, là, tout au fond du placard et ne plus jamais y revenir. "Passer à autre chose".
Personnellement, j'ai beaucoup de tiroirs ouverts, beaucoup de cycles en cours, de séquences qui en amènent d'autres, à tel point que je me demande si mes tiroirs ne sont pas tous contenus dans un seul ouvert depuis ma naissance. Un tiroir qui grandirait au fur et à mesure des expériences, des enseignements, un tiroir flexible, en développement permanent, encore et encore pour contenir tout ce qu'une vie peut contenir... Je ne sais pas si l'on "passe à autre chose". En revanche, prendre le temps d'observer ce que contient chaque tiroir ouvert permet d'en intégrer plus aisément l'enseignement, sans doute pour continuer à en ouvrir d'autres, et puis d'autres encore. C'est peut-être ce que l'on appelle le "travail sur soi", un temps d'observation, de présence à soi pour mieux se connaître, se comprendre, se rencontrer. Oui, un temps pour se rencontrer et intégrer, assimiler l'expérience, la digérer, l'accepter. Toujours. Au fond, on ne travaille pas sur soi. On se rencontre. Si le neuf marque la fin d'un cycle, ce serait davantage la fin d'une croyance, ou d'une méconnaissance : la fin d'une perception partielle de soi enrichie de nouvelles connaissances. Ce neuf décembre porte la marque d'un temps d'enrichissement, d'un développement intime, d'une intégration de l'enseignement de ce qui précède. Tout en profondeur. Il est sans doute nécessaire de s'accorder ce temps pour passer à soi. En ce neuf décembre, je nous souhaite de continuer à écrire une histoire profonde et riche de tout ce qui la précède, page après page, page ouverte sur la page suivante. Haut les coeurs !!! Des hauts, des bas, des virages, la tête à l'envers, les personnes plaquées par la gravité ou soulevées par l'apesanteur, les grands huit des fêtes foraines racontent notre histoire. Les couples se forment, les groupes se séparent au gré des places dans les chariots. De la solitude, de la connivence, des malaises, des rires, des hurlements, des crispations angoissées. Le tour démarre dans la joie, l'appréhension, s'achève, trop rapidement pour certains, dans l'étourdissement des enchaînements des hauts et des bas... Et puis d'autres à leur tour, et encore d'autres...
Que restera t-il de tout cela ? Des émotions, fortes. Le souvenir d'avoir vécu une aventure virevoltante, agréable ou non. Les montagnes russes ressemblent à un long ruban, tortillé bizarrement. Il possède la particularité de créer à la fois une boucle, chaotique avec ses plages de répit, le temps de reprendre son souffle pour plonger à nouveau dans les entrailles de l'inconnu. Des attentes, des surprises, des sensations, des expériences toujours fortes. Certains gardent les yeux ouverts, d'autres les ferment. Qu'importe, ils sont tous sur le même manège et l'expérience reste, à peu de chose près, la même pour chacun. Je n'ai aucune idée de l'attitude à adopter sur ce type de manège : lever les bras et se laisser trimbaler ? Lever les bras pour ressentir la vitesse du vent ? Garder les yeux rivés sur un point fixe, déjà passé, comme une balise autour de laquelle danser ? Regarder devant ? Fermer les yeux et ressentir comme dans le chaos, l'intérieur reste stable (ou à peu près). Un peut tout cela sans doute... En revanche, quelle que soit l'expérience, chacun trouve une forme d'adaptation pour compenser les pressions et les forces extérieures. Pas de leçon à donner, on fait comme on peut, non ? Toutefois, bien veiller à garder l'équilibre pour ne pas s’abîmer sur les côtés du chariot, et peut-être, dans cet équilibre, changeant au gré des virages, vivre une profonde sensation d'harmonie, y compris dans le chahut du manège. En ce huit décembre, je nous souhaite de trouver cet équilibre et alors sans doute, ressortirons-nous de ce manège avec un grand sourire. #Charente #Hypnose #Avent #Angoulême #Toutvabien Quelle résonance ce chiffre magique : sept !
Les textes sacrés regorgent de sept... Nos croyances les plus mystiques s'habillent du sept. Je ne m'aventurerai pas dans l'exploration si vaste et intime de ce chiffre mais dois admettre qu'il est omniprésent dans mon quotidien... En ce moment même... Avez-vous écouté la musique qui accompagne ce texte ? Elle est composée de sept notes... qui, assemblées, crééent une mélodie plus ou moins harmonieuse. Sept petites notes ont permis de créer la totalité des musiques qui existent depuis la nuit des temps, dans des rythmes différents, des compositions variées, des cultures, des préférences, des instruments, des sonorités uniques... mais toutes issues des mêmes notes. Une note n'est rien d'autre qu'une vibration qui prend son ampleur dans un instrument. J'aime à croire que nous sommes des instruments, jouant une mélodie en incarnant des notes au travers de nos pensées, nos actions, nos émotions. Une note seule et un instrument seul ne prennent leur dimension qu'entourés d'autres notes et d'autres instruments. Dans un orchestre par exemple, la beauté du triangle est révélée par l'accord qu'il créée dans l'harmonie, au service d'une partition, d'une oeuvre... La liberté du triangle passe par sa capacité à révéler sa beauté propre au sein d'un orchestre... En tant qu'instrument, ma liberté d'exprimer ce que je suis, passe par ma capacité à révéler ma singularité au sein d'une communauté, dans ma famille par exemple, au travail, avec mes amis, dans ma ville, mon pays, ici, etc... La complexité du chaos ou des mélodies - génère des merveilles et aussi des dissonances... et dans ces dissonances de l'harmonie... toujours des merveilles pour qui veut bien tendre l'oreille. Ce sept décembre m'invite à écouter les sept notes du monde et de mon univers, et aussi les silences entre chaque note. Faire l'expérience unique de jouer ma partie, aussi bien que je le puisse, pour révéler mon unicité au sein de l'orchestre. Que nos pensées, nos ressentis et nos gestes s'accordent à l'unisson d'une oeuvre harmonieuse. Telle est la note qui vibre en moi en cet instant :) #Avent #Charente #Hypnose #Angouleme #magie #Toutvabien |
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Mars 2025
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