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25/3/2025

Indulgence

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Indulgence hypnose
Une clé du bien-être : l'indulgence
On a parfois tendance à l'oublier mais chaque pensée crée une émotion. Une réaction, là quelque part en soi. De penser au poulet rôti et je salive, de me projeter dans une future prise de parole en public et ma gorge se resserre. Je réagis puissamment, et souvent sans le savoir à ce flot ininterrompu de pensées qui jalonnent mon esprit. A force, cela peut devenir pesant, surtout lorsque je rumine sans trop y faire attention, lorsque je me traite de je-ne-sais-quoi, par habitude, réflexe, exigence. Imaginez un instant qu'un Jiminy Cricket posé que l'épaule gauche, nous parle constamment en utilisant nos propres pensées. Un amplificateur de ruminations intérieures... 

Pour ma part, je crois que j'aurais très rapidement renvoyé le cricket dans son champ. Insupportable. D'avoir un juge aussi rude, estimant sans cesse que je pourrais mieux faire, que ce n'est pas assez bien, pas suffisamment parfait, cela créerait en moi une réaction de rejet puissant. Enfin je suppose. Vous vous y voyez avec un personnage à vos côtés qui persifle et critique constamment vos moindres faits et gestes ?

Chaque pensée crée une émotion, et la plupart de nos très nombreuses pensées sont inconscientes. Alors si mon estime personnelle pendouille en lambeaux, si ma confiance en mes capacités est fragile, si l'inquiétude et les angoisses habillent mon environnement, vous comprendrez aisément à quel point je baigne dans une ambiance sombre générant son lot de souffrances.

Pour sortir de ce cercle mortifère, une approche très simple peut être testée : cultiver l'indulgence, mot de la langue française le plus important pour Jean d'Ormesson. Se prendre par l'épaule justement et tel un ami fidèle, s'accompagner à cultiver la tolérance, à savoir aussi se pardonner en cas d'erreur, d'échec, et surtout, surtout, se souvenir que chacun fait comme il le peut. De ce fait, ne plus se considérer comme un ennemi qu'il faudrait écraser, mais au contraire cesser la guerre pour entrer en paix.
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23/3/2025

La carte et le territoire

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Carte territoire développement personnel
La carte et le territoire
J'adore les cartes routières et l'un de mes plaisirs consiste à désarticuler le papier pour me plonger dans l'observation attentive des chemins et vallons. J'aime les cartes les plus précises possibles, celles qui dessinent les bourgs, les hameaux, les bâtiments. De petits rectangles noirs, on pourrait presque y deviner les tuiles. Je me balade sur des sentiers de terre, entre deux haies, parcourant les prairies de broussailles, les champs cultivés, découvrant une ruine que je me promets de visiter rapidement.

La carte est mon territoire. Celui du temps que je souhaite investir dans une promenade. Les dessins, les couleurs, pointillés, traits épais ou plus fins, les légendes me parlent un langage familier, celui de l'aventure au bout de la rue. Celui d'une mise en appétit, de vastes contrées que je m'offrirai, que j'imagine et découvre souvent différentes de mon inspiration fertile. Déplier une carte d'état major de @ign_france , c'est jubiler, exciter les papilles et me sentir explorateur. 

Préparant minutieusement mon tracé pour un parcours en vélo ou une randonnée, j'inscris sur un papier quelques repères, qui je l'espère me laisseront le champ libre et m'ouvriront les voies de l'improvisation. Parce qu'entre le dessin imprimé de la carte, ce que j'en comprends, ce que j'en imagine et ce que je découvrirai, s'ouvrent des mondes parallèles tous aussi vastes les uns que les autres. Lire une carte, c'est traverser des mondes infinis et se sentir multiple, c'est envisager un territoire sous différents angles et se laisser surprendre par ce que l'on n'imaginait "pas tout à fait comme ça". Scruter les détails d'une carte, c'est envisager de détruire plus tard, tous ses a priori, tous ses préjugés. Se rendre alors compte que le monde est bien plus mystérieux et merveilleux que les secrets et les merveilles que l'on espérait. Oui, j'aime les cartes par leur finitude, par leur caractère précis, complet, rationnel, rassurant. Dans leur grand paradoxe, elles ouvrent à l'infini, à tout ce qui ne se décrit pas et qui se révèle pour tous ceux qui vont au delà…​

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28/2/2025

"C'était mieux avant !" Vraiment...?

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Distorsion réalité hypnose
"C'était mieux avant !"
“Arff, c’était mieux avant !”. Combien de fois ai-je entendu cette phrase ! Un constat triste du temps qui passe, une mélancolie d’un “avant” que l’on ne saurait définir précisément, prononcé dans un soupir de regret et d’amertume, les yeux réfugiés dans le souvenir d’une sensation, d’une autre époque… Cette phrase marque un changement, une rupture dans l'évolution et l’arrachement à quelque chose qui semblait bien doux, agréable ou efficace. Pourtant, j’entends très paradoxalement et aussi souvent que “rien ne change”, que “c’est toujours la même chose”, que “les mêmes causes créent les mêmes effets”, que “ce sont toujours les mêmes qui en profitent…”. Une dimension dans laquelle l’immobilité est tout autant regrettée que le changement… Nous sommes bien contradictoires ! Et difficiles à contenter…

Je me demande parfois à quoi ressemblait “le monde d’avant”. Et lorsque je me replonge dans le passé, j’ai le souvenir que mes parents connaissaient de sales moments. Certes, il y avait un peu moins de pollution, moins de tourisme, moins de consommation… mais beaucoup de difficultés, financières, familiales, professionnelles, géopolitiques, des tourments à la pelle. On dit qu’à l’époque, l’on avait confiance en l’avenir, c’est en partie vrai parce que l’avenir ne s’envisageait pas sur le  long terme et totalement faux parce que personne n’était en mesure de le prédire. L’avenir restait bien flou et poétique, l’on croyait même aux voitures volantes pour l’an 2000. L’avenir n’était qu’imagination.

Aujourd’hui notre imagination est constamment nourrie. Difficile de surenchérir et la poésie a laissé la place aux calculs quantiques et probabilistes. Abreuvés de choix, il est plus complexe de se projeter dans un avenir rêvé. Le moins devient le souhait et le moins n’a jamais fait rêver. Alors oui, peut-être se projetait-on mieux “avant”, mais aujourd’hui est venu le temps d’apprendre à aimer tout ce que l’on n’osait rêver.

#Charente #Hypnose #Angoulême #Toutvabien

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17/9/2024

Savoir se perdre

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confusion hypnose
Se perdre pour mieux se retrouver
L'on dit parfois que pour bien connaître un lieu, il faut savoir s'y perdre... J'aime bien cette idée, elle caractérise l'une des approches que je défends au sein du cabinet ANIMA : faire l'expérience de la confusion, de la perte de repères pour mieux se retrouver.

Se perdre quelque part... L'expression est sans doute exagérée car il est rare de ne pas savoir dans quelle ville ou quel quartier ou quelle région l'on se trouve. L'information est incomplète certes, mais ne fait pas de moi une personne totalement perdue. J'ai la sensation de l'être mais en réalité, je ne le suis pas. Mon impression ne reflète pas la réalité. Il me manque juste quelques informations pour maîtriser mon emplacement précis... 

Souvent, la sensation d'absence de maîtrise est vécue comme inconfortable. Il est alors tentant de rester sur place pour continuer de "contrôler mon monde".  Cependant, cette absence de maîtrise recèle un trésor bien précieux : ce n'est que dans la confusion (ou sensation d'être perdu), que je deviens acteur de mon cheminement, les sens en éveil, les yeux grand ouverts, j'assimile de l'information, je découvre de nouveaux repères et élargis mon spectre de connaissances en tâtonnant et découvrant d'autres perspectives. 

Souvent, pour ne pas me perdre, j'utilise un GPS, voix rassurante qui m'endort, me guide et fait de moi le spectateur de mon parcours, sans rien retenir de ce qui est, sans la possibilité de modifier quoique ce soit dans mes connaissances, mes expériences... dans mon intériorité. Le GPS devient mon repère, suis-je pour autant en maîtrise de mon cheminement ? Ne l'ai-je pas plutôt déléguée à l'artifice d'un logiciel ? N'ai-je pas l'illusion de choisir mon chemin, mon parcours ? Cela me rassure, c'est vrai, pourtant, ai-je bien profité de mon voyage, le nez rivé à mon écran...?

L'on dit parfois qu'il faut se dépouiller pour mieux se retrouver. Laisser tomber les habitudes, les certitudes ou croyances qui agissent comme un GPS auquel je me réfère sans cesse. C'est vrai, la seule façon de me trouver est de savoir où je suis... et pour cela, rien de tel que de relever la tête et prendre la responsabilité de mon chemin, en ouvrant les yeux, en écoutant, en m'éveillant à tout ce qui est. Parce que dans ce "qui est", je suis.

C'est dans ce fameux lâcher prise que mes sens se libèrent, sans entrave, sans GPS pour les limiter. Et pour cela, je m'abandonne totalement, à ce qui est, sans attente, juste dans la découverte qde ce qui s'éveille en moi. C'est cela que nous expérimentons chaque jour au sein du cabinet ANIMA. Rien d'autre... ou tout cela à la fois. Ce voyage vous appelle ? Alors à très vite !

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10/11/2023

Principe de fidélité

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Je ne sais pas vous, mais parfois, je remarque que je me parle mal. Intransigeant, je ne laisse rien passer, m'insultant au passage, un nom d'oiseau, prononcé silencieusement dans le souffle d'une pensée. Un commentaire dégradant sur mon attitude, mon allure, ce que je viens de faire. Rien d'insistant, juste une ritournelle habituelle. J'ai pris l’habitude de mal me parler et ne le remarque plus. 
Je ne prête aucune attention à mes pensées aussi fugitives que dégradantes. Rien d'anormal, cela fait des années qu'une petite voix intérieure juge tout et n'importe quoi. Jugement utile souvent, me permettant de corriger ou d'améliorer quelque chose dans ma vie, mais un jugement relativement dénigrant qui, au fond, n'a pas souvent lieu d'être. Ne pas prêter attention à toutes mes pensées, au mieux cassantes, au pire insultantes, ne signifie en rien qu'elles n'ont aucun impact sur mon bien-être.

Imaginez-vous un instant, vivre aux côtés d'une personne qui commenterait tous vos actes, votre apparence, vos ressentis, jusqu'aux pensées même... Une personne qui se moquerait de vous, vous jugerait, dénigrerait en permanence, tout au long de sa journée "J'suis con ou quoi ?", "J'ai encore tout raté !", "J'suis moche, j'aime pas mon bide", "J'ai aucune volonté!" "Je ressemble à rien !", "Je me déteste", "Fais gaffe, n'y va pas", "Lui, il réussit !", "Machin est mieux que moi", "je suis un incapable", "Qu'est-ce qui va encore me tomber dessus", "Ça va encore foirer", ...
J'en passe et des meilleurs. 

Dans mon expérience de thérapeute, chaque jour, je rencontre des personnes en souffrance, dont l'estime de soi ne va pas de soi, manque de confiance, dénigrement permanent. 
Je prends le temps de discuter, nous échangeons. Beaucoup de personnes me confient avoir souffert dans leur passé, victimes de moqueries, d'insultes, de violences physiques ou psychologiques, au sein de la famille, à l'école ou dans d'autres circonstances. Elles ont profondément souffert parfois du rejet, du dénigrement permanent, de la comparaison et se sont adaptées comme elles ont pu pour se protéger de ces attaques (repli sur soi, dépression, toc, addictions, comportements excessifs, colères, dépendance au regard de l'autre, renoncement à son authenticité, somatisations, phobies, dérèglement alimentaire, etc, etc...). Et puis au fil des années, les choses se sont arrangées, elles ont pris leur envol et sont sorties du cercle mortifère dans lequel elles évoluaient. Heureusement pour elles !
MAIS...

Mais elles se parlent mal, se jugent, se cassent. Un auto-dénigrement permanent auquel, elles aussi, ne prêtent plus attention. 
Je ne crois pas qu'à la naissance nous nous parlions mal. Je ne crois pas que nous nous traitions d'imbécile de façon innée. Non, nous intégrons ce que nous comprenons de l'existence, nous répliquons ce que nous observons, ce que nous entendons, nous construisons un monde complexe fait d’adaptations permanentes, d'arrangements, de raccourcis, d'amnésies. Bref, on fait comme on peut. MAIS, si nous avons évolué dans un environnement hostile, à l'école, à la maison, avec son conjoint, au travail ou ailleurs, il se peut que nous nous soyons malheureusement senti jugé, comparé, insulté parfois. Et beaucoup, beaucoup d'entre nous sont malheureusement passés par des années difficiles, j'en suis le témoin direct.

Alors j'en arrive à ma conclusion. Si plus jeune, j'ai souffert de violences, d'insultes, de rabaissement permanent, subtiles parfois, il se peut que quelque part en moi, au delà de ce que j'entreprends dans ma vie et de ce que je fais de ma vie, résonne toujours l'écho de mes souffrances passées. Et lorsque je me traitre d'imbécile, j'honore en quelque sorte le souvenir de ceux qui m'ont rabaissé, je leur suis fidèle et ai fait de leurs insultes ma vérité intime. 
Alors peut-être, est-il temps de me libérer de ces mensonges et d'envisager mes propres vérités. Et cela, est le cœur de mon accompagnement.
A bientôt !

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25/9/2023

De grâce ! Quelques grammes de finesse...

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limites développement personnel
Quand ma vie devient une to-do-list
Ce matin, sur un réseau social bien connu, un jeune coach partageait une photo de lui-même. Jusque là, rien d'inhabituel. En sueur, il soulevait deux haltères en mentionnant qu'avant de commencer sa journée de travail, il avait fait une heure de musculation, pris dix minutes de respiration consciente, deux à trois heures d'écriture de son livre et une heure de lecture...
En gros, "quand on veut, on peut !", et il se présente comme l'incarnation la plus inspirante de cette maxime.
Impressionnant ? Non. Désespérant.

Tout d'abord parce que cet étalage est violent, il renvoie au visage de ceux qui traversent la noirceur de l'existence, la culpabilité de ne pas être en mesure d'agir, de ne pas choisir le "bon" côté de la vie. Il renvoie à la responsabilité individuelle du destin. Dans une société individualiste, je suis responsable de ma destinée.
Eh bien non, les choses peuvent être différentes. Je ne suis pas responsable de tout, de ce qui m'arrive, de ce qui me touche, de l'état du monde, de mes proches, de mon patron... Non, je ne suis pas responsable de l'inflation, de mon passé, de mes peurs... Il se voulait inspirant, je l'ai trouvé indélicat, vulgaire. Il affiche ses résultats comme l'on affiche les comptes d'une entreprise dans un bilan, des recettes managériales, des indicateurs "d'avancement". Le paradoxe (si je puis dire), c'est d'un côté la conscience d'un monde dont les règles sont à bout de souffle et en même temps l'application de ces mêmes règles à nos existences. On peut en deviner l'issue.

J'ai été marqué par un autre aspect dans l'étalage de cette routine matinale (qui à mon humble avis n'est pas si quotidienne que cela) : c'est l'absence du rien. Où est la place laissée au vide ? Au rien ? A l'ennui si je puis dire...? La contemplation, accueillir l'inattendu, écouter les oiseaux, sentir le parfum des fleurs... Ne rien faire du tout, renoncer à l'agitation, faire émerger la créativité, l'intuition ? Oui, sans ennui, point de créativité pour une mise en action inspirante. Une vie occupée par une série d'actions n'est pas une vie dans laquelle l'émergence d'une créativité peut aparaitre. Elle est de mon point de vue, totalement, routinière et je crains qu'elle entretienne la fameuse zone de confort dans laquelle je ne me réalise pas.

De cette check-list, dont chaque case était fièrement co(a)chée ressort une volonté de contrôle. De contrôler chaque détail de sa vie, chaque minute, chaque respiration. Pas d'improvisation, mais juste l'application d'un process, jour après jour, pas après pas, dans l'effort, le contrôle, la maîtrise et la confiance absolue du résultat espéré. Personnellement, je n'en peux plus du contrôle, j'étouffe dans le contrôle. Dans la mesure et la validation de l'efficacité, je fane, je m'éteins. C'est une des raisons pour lesquelles je refuse de travailler avec les entreprises, c'est une des raisons pour lesquelles j'ai fui le monde de l'entreprise. Et pour réussir ma vie, je devrais mener chaque jour une revue des objectifs ? Valider mes points d'avancement ? Améliorer mes process de réalisation ? Et sinon, que se passe t'il ? Je me ferais virer de ma propre vie ?  Suis-je à ce point libre lorsque je dédie ma vie à contrôler mes avancements ? Vous devinez ma réponse. Enfin, savez-vous ce qu'est le contraire du contrôle ? Le lâcher prise...

Je me suis permis de lui envoyer un mot dans lequel je lui faisais part de mes commentaires. Rien d'insultant, juste un point de vue différent du sien. Il m'a gentiment remercié avec un smiley, en insistant sur le fait qu'il avait choisi librement de réaliser ces actions et qu'en cela, mon avis était nul et non avenu. Certes. 
La psychologie sociale a beaucoup travaillé sur la notion de choix, sur le libre arbitre... Lorsqu'il affiche ses biceps, il nous influence, lorsqu'il coche des cases, il nous influence. Lorsqu'il communique... il nous influence (et moi aussi). Et sous la multitude d'influences que je vis chaque jour, mon choix est-il vraiment le mien ? Se cache ici le coeur de l'échec du développement personnel, du moins de ses promesses non réalisées.  Sous influence permanente, mon choix n'est pas tout à fait le mien et disons le simplement, il n'est jamais tout à fait sûr, que l'objectif que je poursuis m'inspire à ce point. D'où la tendance à baisser les bras au bout d'un certain temps.

Alors oui, mille fois oui, rejoignons Montaigne qui affirme que le bonheur réside dans le "faire", mais sachons également "être" en renonçant au contrôle pour faire émerger la créativité et l'élan vital de nos existences. De grâce, laissons la place au souffle, si cher à François Cheng... Quelques grammes de finesse dans un monde de brutes.

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8/9/2023

"Il faut lâcher prise !"

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hypnothérapeute Angoulême
"Il faut que je lâche prise... !"
"J'ai besoin de tout contrôler pour me sentir rassuré et détendu..."
Pfiouu... vaste programme vous ne trouvez pas ? Sans doute l'avez-vous remarqué, le "tout" ici mentionné est une pure illusion, un fantasme. Suis-je en mesure de tout contrôler ? Les événements de ma vie ? Les aléas du quotidien ? Mon humeur du jour ? La qualité de mon sommeil ? Les informations ? La conjoncture économique ? Le passé ? Le futur ? 
Au fond, la seule chose qui persiste, c'est mon incapacité à tout contrôler. Alors chercher à "tout contrôler" pour se sentir rassuré et détendu, est un projet mortifère puisqu'il fait le lit de l'existence permanente de mon mal-être, de ma peur et de mes tensions. 
Si j'attends de tout contrôler pour me sentir rassuré et détendu, alors j'admets que mon état permanent est la peur et la tension. Je construis donc mon existence autour de ce que je redoute et en fais ma réalité du quotidien, me poussant ainsi à encore plus "tout" contrôler...

Le fameux lâcher-prise s'articule autour du renoncement. Je renonce au contrôle et par la même occasion, je renonce à tout projet, à toute pensée de maîtrise et donc à tout résultat. Je comprends que cela fasse peur. Je n'attends rien et abandonne tout espoir parce que ce dernier est l'illusion de contrôle qui me sépare aujourd'hui d'un état fantasmé. J'abandonne par la même occasion le passé et sa projection au futur. Non, rien d'autre que l'instant, dans mon corps, sans aucune attente. Juste l'expérience de l'immédiateté pour laisser surgir la vie, celle qui ne se maîtrise pas mais se vit, dans son corps, ici et maintenant. Dans le lâcher-prise, je ne m'identifie ni à ma "personnalité", ni à mes expériences, ni à mes pensées. Je renonce à m'identifier à quoique ce soit, dans le sens où j'accède à ce qui est, à ce que je suis dans mon insondable complexité. Pas si simple. 
L'injonction du "il faut lâcher prise" répond au besoin de contrôle. Impossible donc.
Au fond, l'illusion du contrôle revient à se réduire... et à renoncer à mon infini. Ce renoncement est si douloureux que je tente de lui échapper en contrôlant davantage. Lorsque je crois contrôler, je me rejette, je m'ampute de ce que je suis. En revanche, lorsque je m'abandonne à la vie, lorsque j'incarne ma vie, il est possible alors que je me rapproche un peu de moi.

Pour me sentir bien, pour me sentir heureux il peut être nécessaire de renoncer à l'espoir de se sentir bien, de vivre le bonheur, voire de guérir. Cela semble échapper à toute logique, cela semble même impossible pour nous, simples humains, sauf peut-être pour les grands sages... et encore. 
Mais lorsque je caresse l'espoir d'être un jour libéré, un jour rassuré, un jour heureux, alors j'invite dans ma réalité de l'instant, l'existence de l'emprisonnement, de la peur et du malheur. L'effet inverse. Et tout cela prend forme, en plus, dans un sentiment que je cherche à fuir absolument, en contrôlant "tout" ce que je peux. 
Le lâcher-prise ne consiste pas à vivre un état de relâchement profond mais à accueillir sans attente et sans fantasme, ce qui est, la vie comme elle est, sans se réduire à je ne sais quelle émotion, quel passé, en abandonnant les masques qui étouffent le foisonnement de ce qui vibre à l'intérieur. C'est bien cette expérience que je vous propose de vivre en hypnose.

Parfois, certaines personnes attendent de vivre - par l'hypnose - un état particulier pour atteindre un objectif. Je crains que cette attente, (une véritable pression de mon point de vue) ne soit vaine.  Je pense paradoxalement que l'hypnose permet justement de ne rien attendre, de se rapprocher de soi en renonçant à tout but, à tout résultat contrôlé, c'est dans cet esprit que j'utilise des métaphores, de la poésie, une forme de voyage sensitif dans lequel il n'y a rien d'autre à faire que de s'abandonner à soi.
Rien de brutal, rien de forcé. Juste accueillir et accéder à cette insondable complexité pour laisser jaillir la pulsion de vie, l'élan vital en s'affranchissant de toute barrière, de toute réduction, de toute illusion de contrôle, de l'étouffement d'un contrôle permanent... Derrière les "prétextes" de nos rencontres, se cache systématiquement le désir de l'abandon à soi et à la vie. Et souvenez-vous d'une chose, lorsque je suis heureux, je ne vis plus dans l'espoir d'être heureux... 
A bientôt ?

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16/1/2023

Trop bon, trop con...

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trop bon trop con
Trop bon, trop con ? Vraiment ?
 "Trop bon, trop con..."
Vous connaissez l'expression, n'est-ce pas ? Elle est souvent prononcée par ces personnes qui ont beaucoup donné, du temps, de l'attention, de l'amour, de l'argent parfois, elles ont investi leur énergie auprès de l'autre... cet autre qui semble indifférent à ce qu'il a reçu. 

Cette formule lapidaire, si courte, contient pourtant deux notions clé desquelles il est parfois difficile de s'extirper :
La culpabilité et la trahison... Enfer et damnation.

La culpabilité pèse, ronge, se rappelle à notre bon souvenir et continue de s'épandre année après année. Elle nécessite une notion de conscience, de discernement, de jugement et de raisonnement. Je me rends compte, après coup, que je n'aurais pas dû faire ceci ou cela. Mais il est trop tard. Pourquoi ai-je compris si tardivement mon erreur ? Étais-je à ce point aveuglé auparavant ? Est-ce que je restais en attente d'une réaction, d'un signe ? L'espoir me faisait-il tenir ?
D'une certaine façon, puisque la (non) réaction de l'autre créé mon état de mal-être actuel, ne suis-je pas, quelque part,  soumis à cet autre ? De sa réponse dépend mon "bonheur", de son regard dépend le jugement, puis l'amour que je me porte...
Parfois, la mauvaise conscience est alimentée par la répétition de comportements inadaptés, "c'est toujours la même histoire, je fais passer l'autre avant moi et je me retrouve à chaque fois déçu... "
L'éducation reçue est parfois une clé de compréhension. On apprend aux enfants à faire plaisir, à se mettre en retrait, à être gentils avec papa et maman. A complaire aux gens qui nous entourent, parce que sinon, les "gens" seront mécontents et nous rejetteront". Alors se taire, passer après, "faire plaisir" devient une nécessité pour être aimé, accepté, quitte à avaler parfois des couleuvres... Le remord de n'avoir su se respecter devient alors si puissant qu'il détruit à petit feu l'estime de soi. A force de me taire, je me soumets, j'apprends à peu m'exprimer, à dire oui si je pense non. Et à beaucoup m'en vouloir. "J'aurais du mettre des limites !"
Fort heureusement, cette culpabilité peut aussi s'avérer utile. C'est elle qui permet dans bien des cas, à apprendre à exprimer ses attentes : "c'est bon, j'ai compris la leçon ! Cette fois-ci, je vais poser mes conditions !".

La deuxième notion importante de cette locution est une lourde blessure appelée trahison : "j'ai donné ma confiance, mon amour, mon temps et en retour, qu'ai-je obtenu ? Un coup de poignard dans le dos !". Aïe, ça pique. 
Une douleur à laquelle je ne m'attendais pas, que je n'avais pas envisagée puisqu'elle provient cet endroit où je me sentais sécurisé... Alors ce que je pensais solide, fiable dans ma vie, dans mes relations, devient un château de cartes s'écroulant dans un fracas épouvantable.
Une blessure pesante, difficile à pardonner, à comprendre. Une rumination lancinante alimentant la déception, bien longtemps après l’événement. "Ne suis-je pas digne d'être aimé ? Quels sont mes appuis dans ma vie ? Suis-je à ce point seul ?". Dans cette perte de repères, s'installe une cogitation aux sombres accents entraînant le développement d'un mal si puissant : l'anxiété, un état de trouble causé par la crainte d'un danger, mécanisme bien naturel lorsque la déception fut à la hauteur de la très désagréable surprise... Je cherche alors dans mon existence tout ce qui me donne raison, tout ce qui m'apporte la preuve que je suis "trop bon... et trop con". Et j'en trouve des preuves ! Plein ! Alors je me construit sur l'idée que les gens abusent de ma générosité et que le monde est peuplé de traîtres en puissance et que décidément, je ne peux avoir confiance en personne.

Bien sûr, tout cela relève d'une décision, celle de savoir où je porte mon regard, pour, peut-être commencer à observer toutes ces situations dans lesquelles mon entourage - ou bien ces inconnus dans la rue - me tendent la main, sont généreux avec moi, font preuve d'écoute, d'indulgence, de bonté aussi... Réapprendre à ouvrir les yeux sur ce qui va bien, pour éviter l'enfermement dans des certitudes tronquées et discutables. A partir d'aujourd'hui, je cherche les actes de bonté autour de moi et rapidement, je me laisse porter par la certitude que l'énergie que je partage est contagieuse, et me revient toujours de façon décuplée. Alors cherchons ensemble ces sourires, ces actes gratuits, ces mains tendues, ils nous rappelleront que l'on n'est jamais "trop bon".

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3/1/2023

Bonne année 2023

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HYPNOSE ANGOULEME
Bonne année à tous les amis !
Bonne année à tous chers amis !

Une nouvelle année que je vous souhaite remplie d'équilibre, d'harmonie et de santé ! Cultiver le plaisir de se lever chaque matin et rayonner simplement, sans fard, bien décidé à vivre, à respirer, à se mettre dans le mouvement de ce qui est bon pour soi.

Et puis chaque jour est une nouvelle année, une décision : sur quoi vais-je porter mon attention ? Je vous souhaite de prendre de bonnes décisions, celles qui relèvent de votre responsabilité, celles qui permettent de relever la tête et - aussi - d'affronter les tempêtes, sans chercher à les fuir systématiquement. Je vous souhaite de vous retrouver, d'agir, selon ce que vous pensez, ce que vous ressentez, sans vous justifier d'exister, sans demander pardon d'être là. 

Je Nous souhaite que Vous déployiez vos ailes et que votre rayonnement nous fasse briller, que vos projets nous touchent et réchauffent notre existence. Qu'une impulsion saine, une volonté profonde anime chaque instant, qu'une force tranquille, que rien ne peut arrêter, alimente la sève de vos accomplissements, dans un abandon à soi, dans une douce confiance.

Enfin, je vous souhaite de vous laisser cueillir par l'amour, vous baigner tout entier dans un flot de lumière et dans une inspiration, ressentir comme "Ici et maintenant, tout va bien"...

A bientôt !
​Pierre

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6/7/2022

Quand les désistements s'invitent

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désistement thérapie
Le désistement en thérapie brève
"Ne pas pratiquer le sur-booking expose à un risque majeur : le désistement sauvage. Du moins celui qui s'affranchit de toute courtoisie, le client jugeant inutile de prévenir de son absence.

Vous le savez, je réserve un créneau d'une heure trente pour chaque rencontre et je reçois systématiquement mes consultants à l'heure.
Les demandes sont nombreuses, souvent urgentes, j'organise mon emploi du temps en tenant compte, le plus possible, des désirs de chacun. Disons-le simplement, je suis flexible dans mon amplitude horaire et très à l'écoute des souffrances exprimées. Dans cette optique, notre prise de rendez-vous fait l'objet d'un échange systématique facilitant grandement notre rencontre.

Lorsque la séance est fixée, je m'assure qu'un rappel vous soit envoyé la veille au soir... Et pourtant...

...je reste toujours aussi surpris par le consultant qui, le lendemain, ne se présente pas, sans avoir averti de son absence...

Cette notion de désistement m'interroge. Quelle(s) raison(s) peut bien pousser une personne en demande - a priori - sincère, à prendre un rendez-vous pour changer quelque chose à sa vie... et finalement ne pas se présenter, ou annuler son rendez-vous quelques minutes avant, par simple SMS ou parfois sans un mot, écartant la courtoisie la plus élémentaire de son attitude ?

Bien sûr, de ma réflexion, j'écarte les motifs impérieux à caractère d'urgence comme une hospitalisation non prévue ou un cas de force majeure.  J'écarte également toutes les personnes ayant prévenu de leur absence en m'appelant quelques heures/jours auparavant.

Passé l'agacement,  j'analyse que ce faux bond est d'abord le signe d'un dysfonctionnement chez le consultant : un rendez-vous avec soi avorté, une opportunité d'aller mieux, ajournée.

Y aurait-il donc mieux à faire que de construire son bien-être ? Alors que la personne perçoit un déséquilibre dans sa vie, elle s'en plaint, en pleure et dans un sursaut de conscience, prend rendez-vous avec un thérapeute. Echange, prise de rendez-vous, la voici rassurée sur sa capacité à changer quelque chose... Du moins, elle garde l'option de la séance sous le coude, elle l'activera, oui, mais... pas avant de s'être totalement écrasée contre le mur du chaos. On ne sait jamais...

Le voilà le danger : envisager l'inéluctable, le nier de toutes ses forces tant qu'il ne nous a pas rattrapé. "La maison brûle mais nous regardons ailleurs...!" comme le disait le grand Jacques. Ne serait-ce pas le déni de notre fragilité ? Le déni de notre vulnérabilité ? Le déni de soi ? De notre incapacité à maîtriser les éléments ?
Et cette fragilité, si elle s'exprimait, ne serait-elle pas la preuve que décidément "je n'y arriverai jamais...", "que je ne suis pas à la hauteur...", "pas capable de réussir...". Et plus je fuis ma détresse, ma peur, plus je les occulte. Dans cette agitation, cette course effrénée, sans s'en rendre compte, la personne court de toutes ses forces vers le fracas de son existence.

      En fuyant éperdument,  je construis les conditions de ma souffrance.

L'autre point qui m'étonne toujours autant, c'est l'absence de toute courtoisie.  Si la personne ne prévient pas de son absence ou utilise un faux motif, peut-être est-elle dans l'état d'esprit que s'engager vis-à-vis de soi et des autres n'a aucune importance. Soit. Alors effectivement, la thérapie brève ne lui sera pas forcément adaptée.
Tout consultant ou client venant me rencontrer a pris la décision de changer quelque chose à sa vie. C'est un engagement total par le simple fait de se déplacer. Engagement précieux sur lequel nous nous appuierons durant notre échange. Venir en consultation, honorer son rendez-vous est un acte d'engagement, une attitude responsable vis-à-vis de soi (un peu du thérapeute aussi). C'est l'acte d'un adulte. Oui le mot peut faire trembler, mais à l'heure du cocooning et de la rencontre avec son "enfant intérieur", c'est toujours l'adulte qui se responsabilise en respectant son engagement. Dans le silence ou le mensonge d'un rendez-vous non honoré, se cache toujours une certaine immaturité.

Si la personne ne prévient pas de son absence, peut-être est-elle dans l'état d'esprit que sa parole ne compte pas. Que "les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent". Comment croire en l'autre alors...? J'imagine une grande solitude chez celui qui perçoit que la parole de l'autre ou la sienne ne vaut rien, à quoi, à qui se raccrocher ? Il peut alors rester l'option du mensonge et de la manipulation, un monde de fantasmes, d'illusions et plus encore de désillusions - mais surtout de honte, de culpabilité. Un monde de souffrance et de solitude et le sourire de façade ne calmera pas la détresse.

Passée la désagréable surprise d'une séance avortée sans explication, je ressens toujours une forme de tristesse vis-à-vis de la personne qui n'est pas venue. Quel gâchis que de reporter un rendez-vous avec soi-même... pour aller mieux. Parfois la personne me rappelle, plusieurs mois plus tard... Elle souhaite un rendez-vous. Alors cette fois-ci, viendra ou viendra pas ? C'est clairement la question que je lui pose durant notre échange. Et si elle vient, je l'accueillerai toujours avec bienveillance, en sachant au fond de moi qu'elle entame un changement majeur dans sa vie...

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    Pierre Denier - Fondateur du Cabinet Anima - Hypnose Angoulême, spécialiste des thérapies brèves, PNL, Hypnose Ericksonnienne, EFT, EMDR, coach, formateur de coachs, conférencier, blogueur (www.conseil-emploi.net), membre de Mensa et surtout, heureux mari et père :)

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