Pierre Denier - spécialiste des thérapies brèves, PNL, Hypnose Ericksonnienne, EMDR, EFT, coach - 07 69 93 33 18
Ça y est, je suis enfin en vacances, enfin sur cette plage que j’ai tant attendue ! Je peux fermer les yeux, souffler un bon coup…
Écouter ses ressentis Ressentir… Toute la partie supérieure de mon corps repose tranquillement sur l’éponge douce du tissu de ma serviette. Je sens derrière quelques bosses molles du sable. Ma tête est posée sur une partie plus meuble, je me suis confectionné un petit coussin dont je sens le moelleux, là, juste derrière mes cheveux.. Plus bas, dans le creux des reins, un galet dépasse et viens rompre la langueur du sable étalé. Je le sens, sans qu’il me gêne, il est là et je le ressens comme si tout mon corps état fixé sur ce petit bout de pierre. De chaque côté de mon corps, je sens la présence de mes mains qui s’enfoncent dans le sable, je peux même compter le nombre de grains de sables collés entre mes doigts. Je m’amuse à faire couler le sable comme un sablier qui décompte le temps.. Mes doigts ne s’enfoncent pas si profondément, atteignant rapidement les couches plus dures du sable frais. Mes jambes quant à elles dessinent sur le sol deux empreintes particulières dont je ressens la profondeur sous mes mollets. ils s’enfoncent dans cette petite cavité tiède et se créé alors au niveau des chevilles, une petite passerelle sous laquelle le vent s’engouffre, un vent léger, humide, presque timide. Le vent caresse ma peau, rafraîchit mon corps inondé de soleil.. Parfois, au gré d’une brise, je ressens le picotement de grains de sable s’envolant à l’assaut de cet autre grain, celui de ma peau.. Sous mes paupières fermées, je vois ces filaments de lumière qui dansent, je perçois dans cette obscurité intime, le rose d’un soleil apaisé. Les battements de mon coeur, soulignent le silence intérieur et je les sens agiter ma poitrine à chaque instant.. Parfois une ombre, celle d’un oiseau, d’un vacancier ou d’un nuage furtif obscurcit la lumière.. Au gré de mon imagination... Je me sens bien. Écouter son corps La chaleur agit différemment sur chaque partie de mon corps. Mon front brûle de mille feux et je ressens le bouillonnement de mes cellules rafraîchies par ces quelques gouttes salvatrices de sueur.. Mon ventre quant à lui est chauffé à blanc, sec, du moins sur la partie gauche, car celle de droite est plus à l’ombre et je note une grande différence de température entre les deux parties. Ma plante des pieds profite de l’air ambiant, tandis que les coudes se protègent dans la fraicheur humide d’un sable tassé. Quand le vent cesse, je perçois encore plus nettement chaque partie de mon corps offert à Dame Nature. Écouter l’écoute Le vent siffle doucement dans mes oreilles, il siffle parfois de façon plus aiguë ou sourde selon son intensité, il m’apporte les sons de la mer, un mouvement continu de vaguelettes, un clapotis régulier s’offrant mollement aux rives. Parfois certaines vagues semblent se déchainer tant les autres sont douces, j’entends alors l’écume bouillonnante s’apaiser sur le sable mouillé dans un gargouillis déclinant. Les quelques galets s’entrechoquent au rythme des assauts des vagues, créant un son profond, amplifié par l’écho des vagues incessantes.. Les bruits m’apaisent, réguliers, doux, harmonieux.. Des cris s’échappent de la plage, des enfants pataugeant, des parents vociférants, des rires, des cris, des sons de pas gigantesques dans l’eau précédant la chute fracassante et joyeuse d’un corps tonifié par la fraicheur maritime. Les parasols vibrent, caquettent comme les sons des mats sur un port, on entend le vent s’engouffrer dans les voiles colorées des abris dérisoires. Mon petit voisin tape à l’arrière d’un sceau de sable en plastique renversé sur la plage pour démouler un fantastique château éphémère.. Sentir et goûter Ça sent l’iode, un air maritime salé transporté par la chaleur du sable sec autour de moi. Une odeur à la fois fraiche et lourde, épicée et molle. Tout, autour de moi, a une odeur de chaud, de grille pain sans pain, de pierre chauffée à blanc comme dans un sauna, le brouillard en moins. Parfois, c’est l’odeur du sable mouillé qui parvient à mes narines, celui des algues, des coquillages luisants, un sable dur, maintes fois lavé par cette eau si vive chargée de sels. Une odeur de noix de coco ou de vanille parvient à moi aussi fugace ment que cette légère brise salvatrice. Une crème solaire dont je pourrais presque sentir les effluves des peaux qu’elle a recouvertes. Une odeur incongrue dans cette immensité maritime. Sur mes lèvres, le goût du sel est présent, les restes de mon dernier bain.. un goût inhabituel et pourtant si familier comme celui du soleil. Car le soleil a un goût.. celui des vacances. Le vent aussi est chargé d’odeurs, sans doute plus lointaines, venant de l’autre côté de la mer, des contrées inconnues, exotiques. Un vent emportant avec lui la mémoire de ce qu’il rencontre et me l’offrant sans réserve. J’aime les goûts du vent, ils sont toujours différents et chargés de nos propres rencontres, forcément uniques.. Qu’est-ce que je fais ? Ce que je fais en ce moment.. je me délecte, je m’assoupis et laisse aller mon imagination sur le chemin des ressentis. je m’abandonne à la douce contemplation d’un moment infiniment plus riche que tout ce que j’imaginais. Allongé sur ce sable, je découvre comme mon corps peut ressentir, comme la sensibilité est un cadeau à la vie, comme elle est plutôt un écrin à la vie.. Je deviens capteur, éveillé, à l’écoute de l’extérieur, à la rencontre de l’intérieur. Je m’observe, laissant préjugés et analyse éloignés. Je goute la liberté de ressentir sans aucun filtre, sans croyance limitante. Au contact de ces éléments, de cette perception, je recharge mes batteries, je souffle, puisant tout autour de moi et en moi, ces réserves de bien-être qui m’accompagneront à chaque instant. Au passage, je ressens cette gratitude débordante, celle d’être submergé par la vie qui coule en moi. Je développe ma sensibilité, ma sensorialité, je déglutis, je me régale. Je suis vivant. Qu’est-ce que je pense ? Ce que je pense est proche d’une absence de pensée, tant le plaisir d’être l’emporte sur l’analyse. Je pense à tout et rien, à mes enfants, plus loin, je pense à dormir, lire, ne penser à rien, apprécier, je pense que je pense… La plupart du temps, je n’ai aucune attente, je reçois, sans besoin à satisfaire. Et dans le silence de mes envies, j’apprécie plus encore l’écho qui résonne en moi. Une absence de projet qui me laisse entrevoir mille possibilités, mille horizons, une présence à moi même. Rien d’autre.. Juste avant d’ouvrir les yeux, une autre perception s’installe en moi, celle de mon corps installé devant cette table sur la chaise de mon bureau. Je sens mes doigts s’agiter sur un clavier d’ordinateur, j’entends le cliquetis des lettres enfoncées rapidement. Dehors, j’entends un avion, mes enfants s’amusent dans le jardin.. je me sens bien, je viens d’écrire mes souvenirs de plage et je suis heureux de les partager avec vous…!
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Anima - Hypnose Angoulême. Pierre Denier spécialiste des thérapies brèves, PNL, Hypnose Ericksonnienne, EMDR, EFT, coaching, hypnose spirituelle, conférencier, formateur de coachs, blogueur... Contact : 07 69 93 33 18
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