"Pendant toute mon enfance, j’ai été rabaissé, sujet à de nombreuses critiques. Je me suis senti rejeté et n’ai pas vécu dans la bienveillance. Aujourd’hui, j’en garde quelques traces, je n’ai pas confiance en moi, et j’ai tendance à me croire insignifiant, surtout lorsque je me compare aux autres… »
Arff, les ravages du passé, où l’écho des blessures vibrent encore, plusieurs dizaines d’années après. J’entends très souvent ce type de témoignage chez des personnes souffrant d’une estime de soi en berne. Elles se jugent systématiquement inférieures à tout ce qui peut les entourer, médiocres dans leurs actes, quels qu’ils soient. Bien sûr, chacun reconnait et admet l’existence d’un modèle d’amour déficient dans lequel ils ont grandi ou évolué, chacun sait que les paroles d’un parent/conjoint violent ou étouffant étaient absurdes, fondées sur du vent, et pourtant… Ces paroles, ces actes sont devenues le ferment d’une « vérité » que l’on appelle « identité ». Je me forge une identité sur la base de ce que j’ai entendu, compris, ressenti, vécu. Et si l’on me répétait sans cesse tel ou tel propos, il est probable qu’une partie de moi-même l’ait intégré et admis comme étant une vérité. Et je sais pourtant que c’est faux, injuste, stupide… Alors sans trop m’en rendre compte, même si j’ai quitté un cercle malveillant (souvent familial), même si j’ai grandi, même si mon comportement est différent avec mes enfants, mes proches, si je leur apporte de l’amour, de la bienveillance, il est possible que malgré mon évolution, je reste enfermé dans un déficit d’estime ou de confiance en moi. Je me crois nul, quoique je fasse et je me répète à longueur de journées que je ne vaux rien… Dur dur. Quelque part, me répétant sans cesse combien je suis médiocre, je reste fidèle à la parole de ceux qui m’ont rabaissé lorsque j’étais plus jeune. Bizarre, non ? Je donne raison à la personne violente en conservant ses attitudes vis-à-vis de moi-même. En d’autres termes, j’ai connu la violence dans mon passé jusqu’à l’âge où je suis parti. Et depuis, je connais la violence des insultes et rabaissements systématiques que je m’inflige au quotidien, comme cela, sans même m’en rendre compte. Alors chercher dans le passé les raisons pour lesquelles aujourd’hui je vais si mal est une piste intéressante, mais malheureusement pas suffisante. Je ne suis pas que le résultat de mon passé, je suis aussi le résultat de mes pensées, et elles, sont bien présentes, aujourd’hui. Je suis donc le résultat de mon présent. Et depuis bien plus longtemps que mon passé révolu. Chaque pensée est une émotion. Nous avons environ 60.000 pensées par jour. Si je suis parcouru par 500 pensées sombres et violentes vis-à-vis de moi, chaque jour, je vis alors l’équivalent de 500 émotions sombres et violentes chaque jour (il semblerait qu'elles soient bien plus nombreuses). Depuis si longtemps. Comment vais-je pouvoir classer le passé si je l’enfouis sous une multitudes d’émotions toutes aussi violentes chaque jour ? Allons un peu plus loin. Vais-je mal aujourd’hui à cause du passé ? Ou bien plutôt à cause de la façon dont je me traite, aujourd’hui… sans m’en rendre compte ? Il est possible d’agir sur ses pensées. Devenez observateur de vos pensées. Notez-les, rééduquez-les. Teintez-les de vérités lumineuses. Soyez juste et surtout, arrêtez d’honorer la parole de ceux qui vous ont tant fait souffrir. J’aurai grand plaisir à vous accompagner dans ce processus et vous invite à me contacter au 07 69 93 33 18 pour tout renseignement complémentaire. A très vite !
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Juillet 2024
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