Dans l'épaisseur d'un son, j'entends mon écho, profond.
Dans le repli d'un souffle, murmure l'âme, la vie. Sur le mur abrupt des mots, les silences accrochent les sens, rythment l'inspiration, atteignent l'essence. Dans le silence, intervalle secret d'un équilibre délicat, je découvre la pulsion d'un coeur. Dans le silence, pause salutaire de bavardages incessants, je me cueille et me recueille. Dans le silence, je suis, nous sommes, la danse et le jeu s'installent. L'art des mots, la pratique du silence et apprendre à se taire pour laisser faire. Amplifier le silence et laisser la magie opérer quand l'âme agit. En hypnose, souvent, le silence est plus riche que les maux révélés. Il est ce subtil courant d'air, celui d'une porte que l'on ouvre doucement sur une ressource, une solution, une sortie, une hypothèse... la possibilité d'un autrement. Les silences portent en eux la résonance d'expériences, cette trace que les mots ne décrivent pas profondément. Un écho sur des vibrations, des ressentis, une douleur parfois diffuse, venant d'ailleurs, d'autres moi, d'autre temps, d'incompréhensions, d'héritages aussi. Les silences sont le témoin de l'indicible, lorsque les maux dépassent les mots, soulignés par un regard subitement fixe, vague ou songeur. Les silences renferment tant de secrets. En séance, nous laissons au silence le temps d'être reconnu, écouté. Sortir du bruit parasite pour se retrouver, pour s'accompagner. Expérience surprenante pour certains, révélatrice pour d'autres, nous jouons les mots sur des partitions en silence majeur. Et lorsque soudain un silence s'impose, souvent, des pans entiers de croyances toxiques, jusque là fracassantes, s'effondrent naturellement pour laisser la place au renouveau. Celui d'un soulagement comme l'on soupire d'aise, en silence.
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C'est reparti pour un tour de confinement ! Certes, un peu différent cette fois-ci, les jours raccourcissent, le froid commence à lancer ses piques, les arbres se déshabillent et la pluie frappe régulièrement à nos vitres.
Un peu différent aussi car nous savons à quoi nous attendre, les supermarchés restent remplis de nourriture, nous manions avec "finesse" ("fourberie" serait exagéré !) l'utilisation des attestations et les enfants sont à l'école. Différent aussi car je n'entends plus les clameurs soutenant les soignants chaque soir. Pourtant, la situation semble échapper à toute maîtrise, nous les savons sous tension et de leur sort dépend aussi le nôtre. Aujourd'hui, j'entends de la plainte, et plus aucune considération pour les soignants - encore moins pour les malades. J'entends des débats sur ce qui est "essentiel", j'entends des corporatismes, des "coups de gueule", des gens pour, des gens contre... J'entends une belle cacophonie dont la dissonance me semble éloignée de la mélodie du printemps dernier. Dans mon cabinet, les distances sont respectées, le masque est porté constamment, les fenêtres ouvertes entre chaque client, le désinfectant est passé sur toutes les surfaces lisses, les tissus protégés, chacun est reçu sur rendez-vous et le cabinet est suffisamment grand pour qu'à deux, nous ayons chacun une vingtaine de mètres carré... Ces gestes sont appliqués systématiquement pour tous depuis le mois de mai 2020. Je n'ai aucun avis sur la virulence de la pandémie, sur ce qu'il faudrait faire ou non pour l'enrayer... Je ne sais pas. Je fais au mieux selon ce qui me semble juste et sain. Ces derniers jours, je me suis beaucoup interrogé sur ce qui me semblait juste et sain... Et les réponses ne sont pas aussi évidentes. Aujourd'hui, même si les textes gouvernementaux relatifs au nouveau confinement sont peu clairs (c'est peu dire !) et sujets à discussion, j'engage ma responsabilité de citoyen et de professionnel de l'hypnose en prenant la décision de fermer mon cabinet en ce début du mois de novembre 2020. Bien sûr, je pourrais, comme d'autres, continuer à vous accueillir - je suis autorisé à travailler - et vous exposer à une amende de 135 euros car votre déplacement est réservé aux seuls actes médicaux ne pouvant être reportés ou réalisés à distance. Je pourrais faire semblant (c'est si facile) de ne pas avoir compris l'urgence de ce deuxième confinement, je pourrais faire semblant de m'estimer professionnel de la santé, de me croire essentiel, je pourrais profiter du flou juridique pour tirer sur la corde et exercer encore et encore, participer à ma façon au déplacement du virus et tant pis pour les soignants, et tant pis pour les morts, pour les petits vieux... Je crains qu'en faisant cela, et ce n'est que ma vision des choses, je me défausse de ma responsabilité et vous fasse supporter mes interrogations, mes doutes, le risque de vous exposer à une sanction financière, de vous pousser à une forme de tricherie aussi... En vous recevant, aujourd'hui, je fermerais les yeux sur quelque chose de fondamental dans ma pratique : l'harmonie ou cette douce sensation d'être aligné, droit dans mes bottes. Si je me sens tricher ou à la limite de ce qui est autorisé ou non pour le bien commun, alors l'harmonie (la mienne) vole en mille morceaux et mon accompagnement n'est plus celui que je veux réaliser. L'harmonie que j'évoque est celle de mon authenticité, celle de mon enthousiasme, d'une énergie sans faille que je mets à votre service. Cette harmonie est aussi le ferment de mon honnêteté, celle qui permet au client de s'autoriser à aller chercher au plus profond de lui les ressources nécessaires à son bien-être. Je pense intimement que cette harmonie participe à l'engagement de mon client lorsqu'il ferme les yeux pour entrer en hypnose. J'espère vivement que les autorisations seront rapidement levées. Dès qu'une information claire sera émise par le ministère de la santé, alors je vous le ferai immédiatement savoir et vous annoncerai de la façon la plus enthousiaste qui soit, que vous êtes les bienvenus au cabinet ANIMA - Hypnose Angoulême ! En attendant, je privilégie les séances à distance et me concentre exclusivement sur le soulagement des angoisses et de l'anxiété. Prenez bien soin de vous :) "À chaque fois que je vais bien, je ne sais pas pourquoi, je fais quelque chose ou je dis quelque chose qui me plonge immédiatement dans la noirceur la plus totale... Je ne parviens pas à garder mes relations et tout ce que je touche, je le casse !... Comme s'il y avait en moi une voix qui me rappelle que je ne mérite pas d'être heureux !"
Voilà une situation bien usante, vivre la félicité et sombrer juste après dans le mal-être, un yo-yo permanent, fatigant. Les philosophes stoïciens ont l'habitude de dire que le bonheur ne peut exister sans la conscience du bonheur. Et justement, cette prise de conscience déclenche parfois des mécanismes bien enfouis, parfaitement inconscients. Des réflexes, des programmes, des réactions non appropriés à mes besoins les plus élémentaires. "Je veux être heureux, mais je sabote systématiquement la source de mon bonheur, en moi, ou dans ma relation aux autres...". Pour certains, le fait de prendre conscience que, ici et maintenant, tout va bien, déclenche immédiatement la peur de perdre ce bonheur. Après tout, on ne perd que ce que l'on possède, n'est-ce pas ? Et lorsque je me concentre sur cette peur, que mes pensées convergent vers la crainte de le voir s'échapper, alors mon corps, mon esprit s'apprêtent à lutter pour le conserver, ils me placent dans une position défensive et parfois, la meilleure des défenses, c'est l'attaque. Pour d'autres, prendre conscience que tout va bien, c'est s'aventurer dans "l'inconnu"... "Je n'ai pas été épargné par la vie.. et je ne sais pas vraiment ce qu'est être heureux !". L'inconnu, c'est le changement, changer ses repères, ceux qui nous structurent, nous rassurent, ceux que nous connaissons depuis très longtemps parfois - ces repères nous permettent de tenir, de savoir dire non, et d'en être là où nous en sommes aujourd'hui malgré les difficultés rencontrées. Lorsque l'on se bâtit sur la certitude que le bonheur n'appartient pas à notre vie, à notre expérience, il est alors dangereux ou inquiétant de se séparer de ce qui nous a maintenu en vie... cette structure que certains nomment la force intérieure. Alors même si je sais que le bonheur est bon pour moi, une partie plus instinctive, plus animale se méfie de ce changement... et me précipite là où je retrouve mes repères d'antan : "le bonheur n'est pas pour moi !" Certains, lorsqu'ils prennent conscience que tout va bien, se rappellent alors combien la vie de leurs parents (ou d'autres) fut difficile, des efforts qu'ils ont produits toutes ces années à se sacrifier pour les autres, pour leurs enfants... "Mais qui suis-je, moi, pour mériter le bonheur, plus que mes parents ? plus que... n'importe qui ?". Alors par devoir, je ne m'autorise pas à embrasser le bien-être et, inconsciemment, encore une fois, je mets en place des mécaniques imparables qui m'éloignent de ce que je sais bon pour moi. D'autres peut-être, découvrant subitement comme ils vont bien, entendront alors la voix du père, de la mère ou d'un "grand" lui disant "tu es un bon à rien !", "la vie c'est dur, méfie toi !", "tu ne mérites vraiment pas tout ce que l'on fait pour toi... !", "tu n'arriveras à rien dans la vie !"... Bref, toutes ces joyeusetés que, malheureusement, certains parmi nous entendent ou ont entendu toute leur jeunesse. Des messages répétés, ancrés. Le "Tu es un bon à rien" est devenu "Je suis bon à rien...". Ce que je crois, devient ma vie. Comme le dit si bien Victor Hugo : "je crois ce que je dis, je fais ce que je crois..." Bref, les histoires, les passés, les cercles vicieux, les croyances sont à l'origine de ces mécanismes destructeurs. D'autres schémas existent bien entendu, et chacun d'entre eux fait l'objet de nombreux ouvrages, ils abordent les sujets de l'estime de soi, du mérite, de l'autorisation, de l'évolution personnelle, des croyances, de la culture, de l'éducation... Tous ces sujets, nous les abordons en séance de thérapie brève, travaillant avant tout sur le changement de perspective. Le regard sur soi... parce que, merde, "oui, je le vaux bien...!" comme dirait l'autre.. et j'ajouterais "je le vaux bien... maintenant et rapidement parce qu'il est grand temps que je vive ma vie, pleinement !" - ok, ça claque moins. C'est le propos de la thérapie brève, à bientôt je l'espère, sur Angoulême dans votre cabinet d'hypnose ou ailleurs ! Bonjour à tous !
Je vous espère en excellente santé, confinés, certes, mais en bonne forme, parés à vivre ces semaines dans les meilleures conditions. De mon côté, tout comme vous, je reste avec mes (nombreux !) enfants, à la maison, mon épouse étant quant à elle chargée d'assurer la continuité de ses services dans le secteur Médico-social. Bref, je vais avoir du temps devant moi, ce qui ne m'est pas arrivé depuis très longtemps ! Alors tout ce temps, je vais en partie le consacrer exclusivement à ceux qui traversent une période de fragilité émotionnelle. Peut-être connaissez-vous dans votre entourage des personnes vulnérables, très anxieuses ou assaillies par des peurs envahissantes... Peut-être, êtes-vous, vous-même confronté à cette situation. Pour tous ceux qui le souhaitent, je mets en place une permanence téléphonique permettant d'organiser nos rendez-vous à distance et d'assurer des séances d'hypnose - totalement gratuites. Bien entendu, les séances auront un format différent de celles que je pratique en cabinet, plus courtes (environ 40 minutes), nous pratiquerons directement l'hypnose après un bref échange. Cette proposition vaut pour tous ceux qui liront ces lignes, qu'ils soient à Angoulême... ou bien plus loin. Prenez grand soin de vous ! Haut les Coeurs ! Ecouter l'autre... et quand l'autre c'est toi, t'écouter vraiment...
D'une intention pure, se connecter à toi, et à cet instant, toi seul·e existe. A ton service, puise en moi l'attention bienveillante, sans jugement, remarque, commentaire superficiel et/ou inutile. A ton écoute, je ne suis qu'écoute... retenant mon souffle, veillant sur ta parole, d'or, je te suis sans interrompre, sans te couper dans ton élan. J'entends les mots, je perçois l'émotion, je ressens les silences, me gardant bien d'y ajouter ma pincée de sel, de vécu, de maux. Lorsque je t'écoute, je suis à toi, totalement, pour toi, complètement. Je te reconnais, je te respecte dans tes valeurs, tes ressentis, tes croyances.. dans l'entièreté de ta personne, ton intégrité, dans la globalité de ce que tu es, de ton identité. Qui que tu sois, dans l'écoute, j'accueille ta voix, ton histoire, tes expériences, je m'ouvre à ton monde, sans comparaison avec celui qui est le mien, je chéris alors TA réalité sans t'imposer la mienne. A ton écoute, je suis curieux de progresser, de te découvrir, d'apprendre de toi. Je ne cesse alors de vérifier auprès de toi ce que tu veux dire, ce que tu ressens. A ton écoute, c'est ta singularité, ton caractère unique que je souligne, que j'encourage à s'exprimer, comme ça, sans filtre, juste pour quitter tout rapport de force, accueillir, accueillir sans cesse et libérer la parole.. Je t'assure une présence, entière, honnête, totale.. rien n'a alors plus d'importance que toi, ce que tu dis, ce que tu es. Je suis avec toi, seulement avec toi, qui que tu sois, ni pour, ni contre... Je disparais alors dans la mélodie des sons, des tons, tes mots, tes voix, les trémolos, tes soupirs, rires et pleurs, des échos, résonances en tout genre. J'écoute ta musique, à ton rythme, prend la mesure des temps, je note les phrasés, les nuances, du pianississimo à fortissimo... Tu t'exprimes comme cela va vient, et je t'écoute... au plus profond de moi, je t'écoute... sois-en assuré·e, j'y consacre toute mon énergie et mon existence. A bientôt je l'espère ! "Je suis débordé·e, je n'ai pas le temps ! Les enfants, le travail, les courses, le sport, les réseaux sociaux, la fuite de l'évier, le rendez-vous chez l'assureur, les travaux de la maison... Je n'ai pas une minute, et lorsque je me pose, je ne suis pas vraiment là, pensant à tout ce qu'il me reste à faire, je culpabilise de perdre tout ce temps précieux..."
Le temps nous possède, nous ne le maîtrisons pas. Nous dépensons notre énergie à réparer, prévoir, anticiper, râler, refaire.. sans un instant profiter de ce qui est et le faire grandir. Nous passons notre énergie à bêcher le jardin de notre existence sans nous arrêter pour sentir le parfum de nos jolies fleurs. Bien sûr, le remord guette, le regret de ne pas profiter davantage des siens, de ne pas avoir fait quelque chose qui nous ressemble vraiment, de ne pas être resté en contact avec ses ami·e·s, ou encore de ne pas s'être autorisé·e à sourire, être heureux·se, à parfois passer avant les autres... Les vacances permettront alors de souffler ! Bien sûr avec un programme culturel chargé, footing tous les jours, tel ou tel restaurant à tester.. ne pas oublier les devoirs de vacances des enfants et tous ces bouquins à lire ! Bref un programme surchargé, pour une personne débordée.. et qui fait tout pour l'être. "Plus tard, je pourrai me poser, profiter, quand les enfants seront grands, quand je serai à la retraite, quand j'aurai vieilli·e, alors là, oui, je soufflerai, sans amis, certes, mes enfants seront autonomes et vivront leur vie, j'aurai des tonnes de choses à rattraper, du temps pour moi... j'espère simplement que j'aurai alors l'énergie et une bonne santé." Vous aussi, vous courez après l'impossible, vous vous épuisez à agiter votre corps, vos méninges, attendant la retraite et croisant les doigts pour être alors en bonne santé ? Et si vous faisiez l'expérience de stopper cette inutile et vaine agitation, et si vous vous autorisiez à être pleinement dans l'instant, à mettre en place un nouveau rapport au temps ? Je vous invite à découvrir l'hypnose et à créer un apaisement profond et durable pour avancer plus sereinement. A très vite ! "Je suis bien entouré.e, j'ai une famille aimante, des enfants, des amis sur lesquels je peux compter, j'ai une vie sociale plutôt riche, et pourtant... je me sens très souvent seul.e. Complètement isolé.e dans mes pensées et mes tourments.. Et cette sensation, de solitude ou d'isolement me pèse.. Je ne sais pas si j'en suis l'auteur.e ou la victime, en revanche, je sais que j'en souffre profondément"
S'il existait un point commun entre toutes les personnes que je reçois au cabinet ANIMA, il résiderait sans doute dans un sentiment très partagé de solitude, ou d'isolement. Cette sensation profonde de l'incompréhension de l'entourage, l'incapacité d'exprimer pleinement ses émotions, ses ressentis, mais plus encore, cette sensation lourde de ne pas se sentir compris, pris en compte dans sa souffrance, un extra-terrestre parmi les siens... Dans ces périodes lourdes affectant profondément la santé morale, le réflexe passe parfois - et paradoxalement - par le repli sur soi, un mutisme persistant (qui, au passage, renforce plus encore l'incompréhension de l'entourage), nourrissant alors une vision sombre de la vie en générale et de son existence en particulier. Un cercle vicieux, un de plus, dont il est difficile de ressortir tant notre comportement renforce la croyance que personne ne s'intéresse réellement à notre personne. Pourtant, casser cette spirale infernale peut passer par quelques étapes majeures.. des étapes qui ne dépendent que de vous : 1- reconnaître ses besoins fondamentaux : de quel(s) manque(s) souffrez-vous ? Le manque d'interactions sociales ? Le manque d'une ambition majeure dans votre vie qui vous pousserait à vous mettre en action ? Le manque d'équilibre dans votre vie personnelle et plus particulièrement dans votre vie affective (je donne beaucoup plus que je reçois...) ? Le manque.. de confiance en vos capacités, votre image ? Le manque de joie dans votre vie ? De soleil ? D'oxygénation ? D'exercices physiques ? 2- Pour chacun des manques détectés, mettre en place une action, ou une somme d'actions dont le SEUL et UNIQUE objectif est de prendre soin de vous, vous apporter ce que vous attendez de l'extérieur, vous procurer du plaisir, du bien-être. Offrez-vous chaque jour, une action dont le but répond à la satisfaction d'un ou de plusieurs manques. 3- Actionnez la machine à voir la vie en rose.. ou au moins en plus coloré ! Pour cela, achetez vous ce magnifique carnet (cela parlera à tous ceux qui sont venus me voir au cabinet !) pour y consigner par écrit vos notes de gratitudes ou toutes les jolies choses qui ont - aussi - rendu votre journée plus radieuse : un lever de soleil, un chant d'oiseau, le bruit du vent dans les feuilles... ou peut-être gagner au loto (mais c'est plus rare..). Connectons nous à la réalité oubliée de nos journées. 4- Enfin, sortez, sortez physiquement, parlez aux commerçants, à vos voisins, rejoignez une association, développez votre sentiment d'utilité aux autres, faites du bien aux autres... Entourez-vous de vie, de mouvements.. Et si tout cela est encore complexe à mettre en oeuvre, si la perspective d'un premier pas bloque littéralement malgré l'envie de connaître un changement favorable, alors je ne peux que vous encourager de prendre rendez-vous pour amorcer très concrètement le changement souhaité et en relevant la tête, de dire au monde entier : Moi aussi, j'existe ! A très vite ! « Je crois savoir qu’il m’est arrivé quelque chose lorsque j’étais petit, mais j’ai tout oublié, je n’ai gardé aucun souvenir, sauf un malaise persistant qui revient régulièrement dans ma vie, comme ça, sans prévenir… »
L’un des mécanismes de protection que nous mettons en œuvre s’appelle l’amnésie, ou cette capacité à enfouir au plus profond de soi, une émotion ou une expérience douloureuse vécue personnellement à un moment donné de sa vie (et ce parfois dès le plus jeune âge). Ce phénomène d’amnésie consiste à occulter un pan (parfois très large) de son histoire, de son expérience et, involontairement, à oublier littéralement tout souvenir lié à un instant précis ou à toute une période de son existence. Oublier n’est pas effacer. Oublier n’est pas classer le souvenir. Aussi, même si je ne connais pas le fond de mon histoire, même si apparemment « rien de particulier ne semble m’être arrivé », me reste alors cette vague sensation que quelque chose m’échappe et ne me permet pas d’avancer sereinement dans ma vie. Il arrive parfois que le souvenir remonte, partiellement, ou totalement… justement pour pouvoir le classer, le ranger dans une partie de mes souvenirs où chaque réminiscence n’occasionnera qu’une émotion supportable, neutre peut-être. Il remonte comme cela, sans raison particulière, un jour subitement et je peux alors commencer mon travail de tri, de classement pour soulager mes ressentis. Je suis souvent contacté par des personnes cherchant à connaître ce qu’elles ont oublié, dans un passé généralement plus douloureux. Cette demande, je la décline délicatement, expliquant que si l’inconscient a enfoui un événement, une émotion, alors peut-être vaut-il mieux accepter ce système de protection. D’autre part, sous hypnose, rien ne garantit que les images, les ressentis vécus en régression reflètent bien la vérité puisque, justement, l’inconscient nous en protège. Aussi, davantage que de pratiquer cette régression dans une quête de « vérité », je m’efforce d’accompagner la personne dans le soulagement d’une souffrance actuelle, présente, une souffrance morale en l’occurrence. L’accompagner pour qu’elle puisse aujourd’hui réconforter, soulager la douleur de cet autre soi, apaiser et apporter ces années de maturité à ce plus jeune être qu'elle était. Voici en quoi l’hypnose peut aider : soulager une souffrance, un mal-être d’aujourd’hui en allant apaiser, réconforter cet autre soi qui a beaucoup souffert… avant. Si cette perspective vous parle, vous touche, je ne peux que vous encourager à prendre contact avec moi afin d’organiser une séance d’hypnothérapie. A très vite ! "J'ai envie d'arrêter de fumer, mais je ne crois pas en l'hypnose ! Essayez de me convaincre !" Gnarf, gnarf.. Voici une entrée en matière qui ne manque pas de sel et qui correspond parfois aux types d'appels que je reçois...
Tout d'abord, je ne chercherai jamais à convaincre qui que ce soit de quoique ce soit, je ne me considère pas comme un évangéliste et vous laisse libre de penser, de "croire" librement. Tout ce que nous connaissons dépend des informations que nous possédons.. Nous nous forgeons donc une opinion sur les quelques éléments glanés au fil de nos rencontres, d'expériences, d'éducation, d'émissions de télévision, de témoignages et de croyances personnelles... Le but de ce blog est de partager des points de vue, d'ouvrir les perceptions à d'autres possibles, d'autres façons d'envisager notre monde.. Il ne se veut en aucun cas un dogme, une vérité figée. Par conséquent, croire ou ne pas croire en l'hypnose comme l'on croirait en une religion n'est pas un impératif ! Du moins pas pour moi - c'est sans doute pour cela que je ne suis pas curé ! L'hypnose n'est rien d'autre qu'un outil destiné à vous rapprocher de vous, de ce que vous avez en vous. Alors, elle n'est que l'intermédiaire entre votre motivation et vos aptitudes profondes destinées à, par exemple, abandonner un comportement qui ne vous convient pas (fumer, boire, réagir violemment, se cloîtrer dans sa maison, etc...), vaincre une anxiété débordante, une phobie, limiter l'impact émotionnel d'un souvenir douloureux, etc... Si vous ne croyez pas en l'hypnose et que vous appelez tout de même un hypnothérapeute.. alors je vous donnerai raison. Vous avez raison de ne pas croire en l'hypnose et vous avez encore plus raison de vous donner les moyens d'atteindre le but que vous vous êtes fixé. Le simple fait de me contacter me laisse penser que vous atteindrez votre objectif - rapidement. Alors je n'essaierai pas de vous convaincre à "croire" en l'hypnose, mais je vous exprimerai le plus simplement possible comment je crois en vous, en ces trésors dont vous n'avez pas toujours conscience ou dont vous vous êtes éloigné, ces ressources infinies qui vous permettront de vous libérer et de retrouver le plaisir de se lever chaque matin... Je vous expliquerai alors simplement comment vous utiliserez ces ressources personnelles et peut-être qu'à défaut de croire en l'hypnose, vous croirez en vous - car c'est bien là l'essentiel... Les années passent vite, n'est-ce pas ! Le temps défile, au rythme des Saint-Sylvestre, des anniversaires et des vacances d'été.. Parfois empêtrés dans les aléas de nos vies, nous restons focalisés sur les épreuves que nous traversons, cherchant une solution autour de nous, testant plusieurs chemins, nous traversons notre existence comme si nous étions dans un train, laissant les stations défiler... Certaines de ces stations peuvent nous rappeler des paysages d'enfance, des sensations perdues, oubliées dont nous nous éloignons inexorablement. Alors parfois, un voile de tristesse, de mélancolie s'empare de nous, voyageurs éternels. Que pleurons nous ? Une ambiance, un contexte ? Un environnement favorable ? Ou bien plutôt ce qu'il créait en nous ? Une sensation de sécurité, de légèreté.. Des rêves plein la tête et tout ce qui nous animait, "avant"... Avant quoi exactement ? Avant de vivre nos expériences, de transformer nos "réalités" selon les épreuves, selon les circonstances.. Avant de décider ce qui est bon, mal, d'abandonner des croyances pour en adopter de nouvelles, de tester, de faire marche arrière, de valider, d'annuler... Pourtant, l'enfant que nous étions existe toujours en nous.. par les souvenirs bien sûr, mais aussi parce que cet enfant est à l'origine de ce que nous sommes devenus. Il est en nous, a grandi, évolué.. Se remémorer les rêves d'enfance, de jeunesse peut faciliter le passage de caps importants à l'âge adulte. Comment rêvions-nous notre vie lorsque nous étions enfants ? Comment, sans les filtres, les couches de croyances et de "certitudes" qui dictent aujourd'hui nos choix et nos raisonnements, comment concevions-nous notre futur, notre vie d'adulte...? Qu'est-ce que nous espérions ? Qu'est-ce qui nous semblait plus important que tout ? Dans la pureté, la naïveté de notre existence d'enfant, nous pensions le monde d'une façon idéale.. Qu'est devenu cet idéal ? Comment aujourd'hui, répondons-nous à cet enfant, à nous-même, pour nous rapprocher de ce monde, de cette existence idéale ? Que sont devenus nos projets, nos rêves ? Toutes ces choses qui ne subissaient aucune pression d'adulte, dont la légèreté rendait dérisoires les obstacles.. C'est l'enfant que nous étions qui a déterminé l'adulte que nous sommes. C'est l'enfant dans ses premiers pas, ses premiers mots, dans ses apprentissages, sa façon d'observer, de regarder le monde, sans aucun artifice, sans excuse, prétexte qui nous guidé jusqu'à aujourd'hui... Alors quels sont ces rêves d'enfant que vous n'avez toujours pas réalisés ? Quels sont ces rêves que vous vous engagez à suivre, à honorer ? Quels sont ces rêves qui rempliront votre existence, ces actes qui rythmeront vos journées, ces souvenirs qui vous feront vibrer...? Approchez-vous de cet enfant.. et écoutez-le enfin... maintenant. ... et pour le plaisir, écoutez l'inspirateur de ce billet : Otis Redding - I've got dreams to remember |
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Janvier 2021
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