Pierre Denier - spécialiste des thérapies brèves, PNL, Hypnose Ericksonnienne, EMDR, EFT, coach - 07 69 93 33 18
"À chaque fois que je vais bien, je ne sais pas pourquoi, je fais quelque chose ou je dis quelque chose qui me plonge immédiatement dans la noirceur la plus totale... Je ne parviens pas à garder mes relations et tout ce que je touche, je le casse !... Comme s'il y avait en moi une voix qui me rappelle que je ne mérite pas d'être heureux !"
Voilà une situation bien usante, vivre la félicité et sombrer juste après dans le mal-être, un yo-yo permanent, fatigant. Les philosophes stoïciens ont l'habitude de dire que le bonheur ne peut exister sans la conscience du bonheur. Et justement, cette prise de conscience déclenche parfois des mécanismes bien enfouis, parfaitement inconscients. Des réflexes, des programmes, des réactions non appropriés à mes besoins les plus élémentaires. "Je veux être heureux, mais je sabote systématiquement la source de mon bonheur, en moi, ou dans ma relation aux autres...". Pour certains, le fait de prendre conscience que, ici et maintenant, tout va bien, déclenche immédiatement la peur de perdre ce bonheur. Après tout, on ne perd que ce que l'on possède, n'est-ce pas ? Et lorsque je me concentre sur cette peur, que mes pensées convergent vers la crainte de le voir s'échapper, alors mon corps, mon esprit s'apprêtent à lutter pour le conserver, ils me placent dans une position défensive et parfois, la meilleure des défenses, c'est l'attaque. Pour d'autres, prendre conscience que tout va bien, c'est s'aventurer dans "l'inconnu"... "Je n'ai pas été épargné par la vie.. et je ne sais pas vraiment ce qu'est être heureux !". L'inconnu, c'est le changement, changer ses repères, ceux qui nous structurent, nous rassurent, ceux que nous connaissons depuis très longtemps parfois - ces repères nous permettent de tenir, de savoir dire non, et d'en être là où nous en sommes aujourd'hui malgré les difficultés rencontrées. Lorsque l'on se bâtit sur la certitude que le bonheur n'appartient pas à notre vie, à notre expérience, il est alors dangereux ou inquiétant de se séparer de ce qui nous a maintenu en vie... cette structure que certains nomment la force intérieure. Alors même si je sais que le bonheur est bon pour moi, une partie plus instinctive, plus animale se méfie de ce changement... et me précipite là où je retrouve mes repères d'antan : "le bonheur n'est pas pour moi !" Certains, lorsqu'ils prennent conscience que tout va bien, se rappellent alors combien la vie de leurs parents (ou d'autres) fut difficile, des efforts qu'ils ont produits toutes ces années à se sacrifier pour les autres, pour leurs enfants... "Mais qui suis-je, moi, pour mériter le bonheur, plus que mes parents ? plus que... n'importe qui ?". Alors par devoir, je ne m'autorise pas à embrasser le bien-être et, inconsciemment, encore une fois, je mets en place des mécaniques imparables qui m'éloignent de ce que je sais bon pour moi. D'autres peut-être, découvrant subitement comme ils vont bien, entendront alors la voix du père, de la mère ou d'un "grand" lui disant "tu es un bon à rien !", "la vie c'est dur, méfie toi !", "tu ne mérites vraiment pas tout ce que l'on fait pour toi... !", "tu n'arriveras à rien dans la vie !"... Bref, toutes ces joyeusetés que, malheureusement, certains parmi nous entendent ou ont entendu toute leur jeunesse. Des messages répétés, ancrés. Le "Tu es un bon à rien" est devenu "Je suis bon à rien...". Ce que je crois, devient ma vie. Comme le dit si bien Victor Hugo : "je crois ce que je dis, je fais ce que je crois..." Bref, les histoires, les passés, les cercles vicieux, les croyances sont à l'origine de ces mécanismes destructeurs. D'autres schémas existent bien entendu, et chacun d'entre eux fait l'objet de nombreux ouvrages, ils abordent les sujets de l'estime de soi, du mérite, de l'autorisation, de l'évolution personnelle, des croyances, de la culture, de l'éducation... Tous ces sujets, nous les abordons en séance de thérapie brève, travaillant avant tout sur le changement de perspective. Le regard sur soi... parce que, merde, "oui, je le vaux bien...!" comme dirait l'autre.. et j'ajouterais "je le vaux bien... maintenant et rapidement parce qu'il est grand temps que je vive ma vie, pleinement !" - ok, ça claque moins. C'est le propos de la thérapie brève, à bientôt je l'espère, sur Angoulême dans votre cabinet d'hypnose ou ailleurs !
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Anima - Hypnose Angoulême. Pierre Denier spécialiste des thérapies brèves, PNL, Hypnose Ericksonnienne, EMDR, EFT, coaching, hypnose spirituelle, conférencier, formateur de coachs, blogueur... Contact : 07 69 93 33 18
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