"Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt !", n'est-ce pas ? Et certains se lèvent tellement tôt qu'ils n'en dorment pas de la nuit.
Avez-vous remarqué comme le sommeil est altéré durant ces périodes de tensions, de vigilance. Certain·e·s veillent, sans trop le désirer, durant de longues heures, se retournant nerveusement dans le lit ou n'osant bouger de peur de réveiller leur conjoint·e. Restant alors éveillé·e·s, un monde infini s'ouvre dans l'esprit, créant l'errement et la fuite de pensées en cascade, créant parfois l'angoisse suffocante d'un silence nocturne. Beaucoup s'en accommodent, fatigué·e·s, il·elle·s émergent de l'obscurité pour entamer une nouvelle journée et patientent ainsi de nombreuses années. A bout de souffle, épuisé·e·s après tant de luttes intérieures, d'yeux ouverts sur le noir de la nuit ou l'obscurité intime des pensées obsédantes, alors il·elle·s se résignent, renonçant à jamais au repos réparateur qu'il·elle·s connurent jadis. Le sommeil est le théâtre d'une intense activité cérébrale, celui du rêve notamment. Pendant une phase de sommeil profond, je trie mes émotions, mes souvenirs pour en désencombrer mon esprit, pour m'alléger. Le sommeil est libérateur et agit sur mon psychisme. Reposé·e, j'envisage différemment mes journées, reposé·e, j'envisage différemment ma vie. L'accumulation de journées intenses, d'émotions, de pensées récurrentes et de longues heures de veille créant la fatigue psychique... Tout cela développe l'irritabilité, cette sensation d'être "à fleur de peau", une forme de tension intérieure contribuant au mal-être existentiel. Comment en sortir ? En repartant du départ, du corps, du respect inconditionnel de vous-même. En effet, corps et esprit sont liés et calmer l'un, contribue généralement à apaiser l'autre. Cela peut passer par de la concentration sur une activité tranquille, sur votre respiration par exemple, plutôt que de laisser "errer" ses pensées à tout bout de champ, cela peut passer par de la méditation, la reprise d'une activité physique, l'écriture.. et bien entendu, la fuite de tout excitant comme le tabac, les écrans ou une exposition à des sons trop forts, une lumière trop vive... Tout cela, vous le savez depuis longtemps et si vous avez testé en vain, l'ensemble des points mentionnés dans ce billet, alors, peut-être serait-il temps de vous autoriser à envisager la thérapie brève comme une opportunité d'améliorer considérablement et naturellement votre sommeil. Quelques séances suffisent souvent pour venir à bout de longues années d'insomnie. N'oubliez pas que si vous avez la force - depuis si longtemps - de "tenir" en restant éveillé·e, alors nous demanderons à cette fabuleuse force de vous permettre de "tenir" encore plus efficacement en favorisant le repos.. C'est un des principes de l'hypnose, se servir de la force mise au service d'un symptôme,pour l'utiliser différemment, et toujours d'une façon encore plus efficace. Cela vous tente ? A très vite !
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Savez-vous comment je me lance dans l'écriture d'un article ? Eh bien avant d'écrire la première ligne d'introduction, je ne sais jamais ce que je vais bien pouvoir vous raconter. J'écris comme je respire, je ferme les yeux et j'avance, drapé dans ma seule intention, celle de proposer un angle de vue, un regard différent sur nos maux, travers et souffrances.
Pour dire les choses autrement, je souffre parfois d'un syndrome, celui de la peur de la page blanche, de rester bloqué des heures à ne savoir quel sujet évoquer, quel témoignage approfondir.. Et ce syndrome, je le vis chaque soir depuis dix ans environ, période à laquelle je rédigeais mes premiers articles de développement personnel - (sur le blog Haut les Coeurs !!! notamment). 2000 articles plus tard (ah oui, tout de même, cela en fait des lignes !), je reste encore fébrile devant mon ordinateur, me concentrant intensément et souvent en vain sur ce que je vais rédiger. Et puis, et puis, lorsqu'aucune idée ne vient, je respire un grand coup et je saisis les premiers mots qui me passent par la tête... quels qu'ils soient. Je me lance. Plouf. Je n'ai pas peur car je sais que le risque est minime, nul pour ainsi dire, et qu'il n'existe qu'en moi. D'une façon générale, j'agis de la sorte dans ma vie personnelle et professionnelle. Il ne s'agit aucunement d'improvisation, mais davantage d'une forme de relâchement, d'une capacité développée à observer le balai d'idées et de pensées dans ma tête, d'en saisir une et de la dérouler simplement, comme ça. Avant de les observer ces idées, je les nourris, intensément.. de lectures, de rencontres, d'échanges. Je me pose d'innombrables questions, "pourquoi les choses sont-elles ainsi ?", "que se passerait-il si...?". Ces questions n'appellent pas forcément de réponses mais dirigent mon flot de réflexions, de pensées et créent des automatismes qui, d'une façon parfaitement inconsciente, sont ancrés en moi. Observer et saisir ses idées, ses pensées ne suffit pas toujours. Je les teste, je les valide, les expérimente - sur moi, dans mes articles, dans mes choix de vie. Saisir signifie prendre en main, les transformer, sublimer, en faire quelque chose de concret. La voilà la clé de ce relâchement : Je nourris continuellement mes pensées, j'apprends, je découvre et je prends plaisir à les faire vivre, les incarner, les valider, parfois dans l'erreur, parfois dans le succès... mais l'une et l'autre m'ont fait progresser. Vos idées se bousculent ? Posez les sur papier ? Explorez les, jouez avec elles et mettez les en application, faites les vivre ! Vous ne conserverez que l'essentiel. L'hypnose Ericksonienne est parfaitement adaptée à la découverte de ce relâchement, je vous invite à réserver une séance de thérapie brève pour commencer à mettre en application et vous incarner davantage dans cette vie. A très vite ! "J'aimerais bien, mais j'peux point !" Peut-être vous souvenez-vous de cette chanson, un air populaire rigolo qui évoque ces "obligations", "devoirs".
Je me conforme à ce que je crois que l'on attend de moi. Alors évidemment, dans nos vies quotidiennes, notre difficulté est différente de celle de la Bonne du Curé qui aimerait bien être à la mode. Nous nous efforçons de nous conformer à une multitude de comportements, nous nous efforçons d'être "à la hauteur" des attentes de notre patron·ne, de nos parents, de notre conjoint·e, de nos enfants et du monde en général... Pour autant, nous ne connaissons pas réellement ces fameuses attentes, nous les supposons vaguement, les imaginons en les passant au travers d'un filtre, celui de nos croyances, de nos valeurs, de nos mots, de notre culture, éducation (ou non-éducation)... Lorsque les supposées attentes de l'extérieur ne sont pas exprimées, nous les créons alors de toute pièce en projetant sur l'autre, notre façon de vivre ou de voir le monde. Ce n'est pas l'autre qui m'empêche de vivre selon mes aspirations, c'est moi et uniquement moi qui me créé des devoirs, des obligations et qui les attribue aux autres, à la société en général. Prenez un instant et essayez de vous souvenir de la dernière fois où vous avez dit "il faut que...", un "il faut que" qui vous a enfermé·e dans le devoir d'être, de faire ou de paraître selon l'extérieur. Quel est cet être supérieur qui vous donné l'ordre d'être comme ci ou comme ça ? Où est-ce écrit, que dis-je, gravé dans le marbre ? Quelles sont ces forces qui vous obligent à obéir, quitte à renoncer à ce que vous êtes ? Bonne nouvelle ! Ces formidables forces sont en vous, rien qu'en vous ! Et maintenant, je vous invite à observer si ces contraintes sont réelles, ou juste supposées, si elles vous limitent ou vous permettent de vous dépasser, de progresser, de vous épanouir. Vous ferez alors le choix - en conscience, et librement- d'adhérer, d'obéir en responsabilité à ce "devoir". De la même façon, la prochaine fois que vous vous surprendrez à dire "il faut que...", remplacez juste cette expression par "je choisis de..." et observez comme parfois vous renoncerez à vous écarter de ce que vous êtes. Le poids des contraintes vous étouffe ? Vous avez cette impression de passer à côté de la personne que vous êtes ? Rencontrons-nous dans mon cabinet de thérapie brève à Angoulême, l'hypnose et aussi la PNL sont de formidables outils permettant de dépasser ces barrières intérieures pour libérer totalement son potentiel d'épanouissement. A très vite ! |
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Juillet 2024
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