Et voici une nouvelle rentrée qui pointe le bout de son nez... Reprendre son emploi, le chemin du travail ou renouer avec ses habitudes, un rythme différent, celui que l'on a laissé de côté quelques semaines, le temps des vacances, ou bien, plus largement, celui d'un été qui pousse à vivre à l'extérieur, ouvrant grand les fenêtres pour profiter des rayons de soleil..
La rentrée, mot terrible pour certains, délivrance pour d'autres... Dans quelle catégorie vous situez-vous ? La rentrée est l'ouverture vers un un inconnu : comment vont se dérouler ces prochains mois ? Que va t'il se passer ? Bien sûr, observer cette période en imaginant que le sort nous favorisera, ou non, peut se révéler anxiogène, inquiétant. Il existe alors une autre façon de se projeter... : en admettant que le sort suivra docilement les actions que nous allons décider de mettre en place dans notre vie. Eh oui... toujours la même histoire.. Que sommes-nous prêts à transformer dans notre vie pour la rendre plus agréable, plus douce, plus conforme à nos attentes ? Que puis-je créer en cette rentrée pour que les mois à venir me permettent d'éliminer une situation inconfortable de ma vie ? Que puis-je mettre en place pour restaurer mon intégrité et ne plus connaître tout ce qui m'a tant gêné ces semaines passées. Que vais-je faire DIFFÉREMMENT pour provoquer d'autres réactions, des conséquences plus conformes à mon bien-être, à ce qui est vraiment important pour moi... Oui, la rentrée est souvent accompagnée de résolutions... Les bonnes et les mauvaises. Les bonnes sont appliquées dans l'heure, que dis-je dans la minute, les mauvaises, quant à elles, sont reportées à l'année suivante et jamais mises en place. Pour quelles raisons ? Parce que certaines résolutions sont pénibles, vécues comme des fardeaux bien lourds à transporter ! Alors, première résolution de la rentrée : ne prendre que des résolutions 100% motivantes et positives pour votre mieux-être.. et vous ferez des pas de géant pour transformer favorablement les mois à venir.. Vous souhaitez sortir d'une situation insatisfaisante pour créer un cadre, un environnement plus positif, plus conforme à vos attentes ? Parlons en, l'hypnose Ericksonnienne est un formidable outil qui libère la créativité et l'énergie nécessaires à la concrétisation de vos projets. Une séance d'hypnose ou de PNL vous permettra de mobiliser toutes vos ressources, de prendre de la distance sur les difficultés récurrentes pour vous autoriser à mieux aller, à souffler... et prendre votre élan pour vivre DIFFÉREMMENT ! A très vite !
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Les années passent vite, n'est-ce pas ! Le temps défile, au rythme des Saint-Sylvestre, des anniversaires et des vacances d'été.. Parfois empêtrés dans les aléas de nos vies, nous restons focalisés sur les épreuves que nous traversons, cherchant une solution autour de nous, testant plusieurs chemins, nous traversons notre existence comme si nous étions dans un train, laissant les stations défiler... Certaines de ces stations peuvent nous rappeler des paysages d'enfance, des sensations perdues, oubliées dont nous nous éloignons inexorablement. Alors parfois, un voile de tristesse, de mélancolie s'empare de nous, voyageurs éternels. Que pleurons nous ? Une ambiance, un contexte ? Un environnement favorable ? Ou bien plutôt ce qu'il créait en nous ? Une sensation de sécurité, de légèreté.. Des rêves plein la tête et tout ce qui nous animait, "avant"... Avant quoi exactement ? Avant de vivre nos expériences, de transformer nos "réalités" selon les épreuves, selon les circonstances.. Avant de décider ce qui est bon, mal, d'abandonner des croyances pour en adopter de nouvelles, de tester, de faire marche arrière, de valider, d'annuler... Pourtant, l'enfant que nous étions existe toujours en nous.. par les souvenirs bien sûr, mais aussi parce que cet enfant est à l'origine de ce que nous sommes devenus. Il est en nous, a grandi, évolué.. Se remémorer les rêves d'enfance, de jeunesse peut faciliter le passage de caps importants à l'âge adulte. Comment rêvions-nous notre vie lorsque nous étions enfants ? Comment, sans les filtres, les couches de croyances et de "certitudes" qui dictent aujourd'hui nos choix et nos raisonnements, comment concevions-nous notre futur, notre vie d'adulte...? Qu'est-ce que nous espérions ? Qu'est-ce qui nous semblait plus important que tout ? Dans la pureté, la naïveté de notre existence d'enfant, nous pensions le monde d'une façon idéale.. Qu'est devenu cet idéal ? Comment aujourd'hui, répondons-nous à cet enfant, à nous-même, pour nous rapprocher de ce monde, de cette existence idéale ? Que sont devenus nos projets, nos rêves ? Toutes ces choses qui ne subissaient aucune pression d'adulte, dont la légèreté rendait dérisoires les obstacles.. C'est l'enfant que nous étions qui a déterminé l'adulte que nous sommes. C'est l'enfant dans ses premiers pas, ses premiers mots, dans ses apprentissages, sa façon d'observer, de regarder le monde, sans aucun artifice, sans excuse, prétexte qui nous guidé jusqu'à aujourd'hui... Alors quels sont ces rêves d'enfant que vous n'avez toujours pas réalisés ? Quels sont ces rêves que vous vous engagez à suivre, à honorer ? Quels sont ces rêves qui rempliront votre existence, ces actes qui rythmeront vos journées, ces souvenirs qui vous feront vibrer...? Approchez-vous de cet enfant.. et écoutez-le enfin... maintenant. ... et pour le plaisir, écoutez l'inspirateur de ce billet : Otis Redding - I've got dreams to remember Le comportement des enfants est une source infinie d'inspiration.. surtout lorsqu'ils sont absorbés par leur activité, vivant dans un monde déconnecté du nôtre, ils créent, ressentent et profitent d'un instant précieux..
Avez-vous déjà observé des enfants réalisant un château de sable... La façon dont ils tapotent avec le dos de leur pelle sur le fond d'un seau retourné, prêt à délivrer son bloc de plaisir brut ? Observez comme cet enfant se lance dans un projet audacieux, sans savoir quel pourrait être le résultat ou au contraire en ayant planifié chaque étape, chaque pelletée, se fixant un objectif précis ou gardant en tête le plaisir d'avancer, de créer et de jouer... L'enfant peut chercher tout autour de lui les sables les plus qualifiés, ajouter quelques coquillages pour consolider les fondations, apporter une dose subtile d'eau pour renforcer son amalgame. Juger devoir continuer à mélanger ou apprendre à se contenter de ce qui a déjà été réalisé.. Le pâté de sable est une école de la vie... Observez comme ces enfants développent naturellement - juste en tendant l'oreille - une expertise, l'expertise d'un entrepreneur en bâtiment, modifiant leur geste à la perception d'un son lourd ou creux... A l'oreille, à la perception d'un son, celui de leur râteau ou du dos de la pelle sur un plastique cuit et séché par le soleil, à la seule écoute d'un ressenti, ces enfants s'adaptent, modulent et améliorent leur pratique. Chaque démoulage est une ode à l'audace, un saut dans l'inconnu. A l'aveugle, démouler le pâté de sable relève du courage et de la délicatesse les plus poussés : oser affronter l'échec, oser se confronter au succès... oser s'autoriser à recommencer... Démouler son pâté de sable, c'est apprendre, apprendre à mieux faire la prochaine fois, apprendre à recopier ce qui a bien fonctionné. On dit que les châteaux de sable sont éphémères, rapidement recouverts par une vague plus intimidante que les autres... n'en croyez rien ! Les châteaux de sable ont une vie, celle que les enfants leur attribuent, celle que les souvenirs sauront maintenir dans un écho de vie éternelle. Prévoir, préparer, agir, modifier, recommencer autrement, recommencer pareillement, tenter, oser, écouter, observer, s'absorber, s'extraire d'un état pour en rejoindre un autre, créer des souvenirs, construire, projeter, développer mes sens, être présent... Voilà tout ce qu'un enfant me réapprend à faire lorsque je l'observe réaliser un pâté de sable... .. et immédiatement, je me souviens que cet enfant est aussi en moi et que moi aussi, j'ai cette capacité si précieuse à créer un nouveau monde... Vous aussi, vous souhaitez créer un nouveau monde plus doux, plus confortable, plus conforme à votre bien-être ? Prenez rendez-vous et réservez une séance de thérapie brève chez ANIMA, cabinet d'hypnothérapie à Angoulême, nous travaillerons ensemble à restaurer votre château intérieur... Ça y est, je suis enfin en vacances, enfin sur cette plage que j’ai tant attendue ! Je peux fermer les yeux, souffler un bon coup…
Écouter ses ressentis Ressentir… Toute la partie supérieure de mon corps repose tranquillement sur l’éponge douce du tissu de ma serviette. Je sens derrière quelques bosses molles du sable. Ma tête est posée sur une partie plus meuble, je me suis confectionné un petit coussin dont je sens le moelleux, là, juste derrière mes cheveux.. Plus bas, dans le creux des reins, un galet dépasse et viens rompre la langueur du sable étalé. Je le sens, sans qu’il me gêne, il est là et je le ressens comme si tout mon corps état fixé sur ce petit bout de pierre. De chaque côté de mon corps, je sens la présence de mes mains qui s’enfoncent dans le sable, je peux même compter le nombre de grains de sables collés entre mes doigts. Je m’amuse à faire couler le sable comme un sablier qui décompte le temps.. Mes doigts ne s’enfoncent pas si profondément, atteignant rapidement les couches plus dures du sable frais. Mes jambes quant à elles dessinent sur le sol deux empreintes particulières dont je ressens la profondeur sous mes mollets. ils s’enfoncent dans cette petite cavité tiède et se créé alors au niveau des chevilles, une petite passerelle sous laquelle le vent s’engouffre, un vent léger, humide, presque timide. Le vent caresse ma peau, rafraîchit mon corps inondé de soleil.. Parfois, au gré d’une brise, je ressens le picotement de grains de sable s’envolant à l’assaut de cet autre grain, celui de ma peau.. Sous mes paupières fermées, je vois ces filaments de lumière qui dansent, je perçois dans cette obscurité intime, le rose d’un soleil apaisé. Les battements de mon coeur, soulignent le silence intérieur et je les sens agiter ma poitrine à chaque instant.. Parfois une ombre, celle d’un oiseau, d’un vacancier ou d’un nuage furtif obscurcit la lumière.. Au gré de mon imagination... Je me sens bien. Écouter son corps La chaleur agit différemment sur chaque partie de mon corps. Mon front brûle de mille feux et je ressens le bouillonnement de mes cellules rafraîchies par ces quelques gouttes salvatrices de sueur.. Mon ventre quant à lui est chauffé à blanc, sec, du moins sur la partie gauche, car celle de droite est plus à l’ombre et je note une grande différence de température entre les deux parties. Ma plante des pieds profite de l’air ambiant, tandis que les coudes se protègent dans la fraicheur humide d’un sable tassé. Quand le vent cesse, je perçois encore plus nettement chaque partie de mon corps offert à Dame Nature. Écouter l’écoute Le vent siffle doucement dans mes oreilles, il siffle parfois de façon plus aiguë ou sourde selon son intensité, il m’apporte les sons de la mer, un mouvement continu de vaguelettes, un clapotis régulier s’offrant mollement aux rives. Parfois certaines vagues semblent se déchainer tant les autres sont douces, j’entends alors l’écume bouillonnante s’apaiser sur le sable mouillé dans un gargouillis déclinant. Les quelques galets s’entrechoquent au rythme des assauts des vagues, créant un son profond, amplifié par l’écho des vagues incessantes.. Les bruits m’apaisent, réguliers, doux, harmonieux.. Des cris s’échappent de la plage, des enfants pataugeant, des parents vociférants, des rires, des cris, des sons de pas gigantesques dans l’eau précédant la chute fracassante et joyeuse d’un corps tonifié par la fraicheur maritime. Les parasols vibrent, caquettent comme les sons des mats sur un port, on entend le vent s’engouffrer dans les voiles colorées des abris dérisoires. Mon petit voisin tape à l’arrière d’un sceau de sable en plastique renversé sur la plage pour démouler un fantastique château éphémère.. Sentir et goûter Ça sent l’iode, un air maritime salé transporté par la chaleur du sable sec autour de moi. Une odeur à la fois fraiche et lourde, épicée et molle. Tout, autour de moi, a une odeur de chaud, de grille pain sans pain, de pierre chauffée à blanc comme dans un sauna, le brouillard en moins. Parfois, c’est l’odeur du sable mouillé qui parvient à mes narines, celui des algues, des coquillages luisants, un sable dur, maintes fois lavé par cette eau si vive chargée de sels. Une odeur de noix de coco ou de vanille parvient à moi aussi fugace ment que cette légère brise salvatrice. Une crème solaire dont je pourrais presque sentir les effluves des peaux qu’elle a recouvertes. Une odeur incongrue dans cette immensité maritime. Sur mes lèvres, le goût du sel est présent, les restes de mon dernier bain.. un goût inhabituel et pourtant si familier comme celui du soleil. Car le soleil a un goût.. celui des vacances. Le vent aussi est chargé d’odeurs, sans doute plus lointaines, venant de l’autre côté de la mer, des contrées inconnues, exotiques. Un vent emportant avec lui la mémoire de ce qu’il rencontre et me l’offrant sans réserve. J’aime les goûts du vent, ils sont toujours différents et chargés de nos propres rencontres, forcément uniques.. Qu’est-ce que je fais ? Ce que je fais en ce moment.. je me délecte, je m’assoupis et laisse aller mon imagination sur le chemin des ressentis. je m’abandonne à la douce contemplation d’un moment infiniment plus riche que tout ce que j’imaginais. Allongé sur ce sable, je découvre comme mon corps peut ressentir, comme la sensibilité est un cadeau à la vie, comme elle est plutôt un écrin à la vie.. Je deviens capteur, éveillé, à l’écoute de l’extérieur, à la rencontre de l’intérieur. Je m’observe, laissant préjugés et analyse éloignés. Je goute la liberté de ressentir sans aucun filtre, sans croyance limitante. Au contact de ces éléments, de cette perception, je recharge mes batteries, je souffle, puisant tout autour de moi et en moi, ces réserves de bien-être qui m’accompagneront à chaque instant. Au passage, je ressens cette gratitude débordante, celle d’être submergé par la vie qui coule en moi. Je développe ma sensibilité, ma sensorialité, je déglutis, je me régale. Je suis vivant. Qu’est-ce que je pense ? Ce que je pense est proche d’une absence de pensée, tant le plaisir d’être l’emporte sur l’analyse. Je pense à tout et rien, à mes enfants, plus loin, je pense à dormir, lire, ne penser à rien, apprécier, je pense que je pense… La plupart du temps, je n’ai aucune attente, je reçois, sans besoin à satisfaire. Et dans le silence de mes envies, j’apprécie plus encore l’écho qui résonne en moi. Une absence de projet qui me laisse entrevoir mille possibilités, mille horizons, une présence à moi même. Rien d’autre.. Juste avant d’ouvrir les yeux, une autre perception s’installe en moi, celle de mon corps installé devant cette table sur la chaise de mon bureau. Je sens mes doigts s’agiter sur un clavier d’ordinateur, j’entends le cliquetis des lettres enfoncées rapidement. Dehors, j’entends un avion, mes enfants s’amusent dans le jardin.. je me sens bien, je viens d’écrire mes souvenirs de plage et je suis heureux de les partager avec vous…! |
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Juillet 2024
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