Une constellation de feuilles brunies s'allonge sur le trottoir. On dirait un tapis soyeux, comme une jolie brume posée délicatement sur le sol. L'automne annonce le temps du souffle. Celui du vent qui déshabille les arbres, et aussi le nôtre après les chaleurs estivales.
La maturité de l'or s'épanouit dans les arbres, un baroud doré et rougeoyant, comme une révérence au temps qui passe, un regard en arrière, il est temps de se poser. L'automne appelle au calme, à la préparation sereine de l'hiver, à la mémoire des souvenirs des beaux jours. Dans les feuilles jaunies se cache la sagesse profonde, autant de petits lingots brillants révélant le trésor infini du présent. Oui, l'automne chante l'hymne du présent, le rappel salutaire d'un instant suspendu entre ce qui était et ne sera plus. Hâtons nous de goûter la légèreté d'une feuille dorée, virevoltant jusqu'au dernier souffle.
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L'on dit parfois que pour bien connaître un lieu, il faut savoir s'y perdre... J'aime bien cette idée, elle caractérise l'une des approches que je défends au sein du cabinet ANIMA : faire l'expérience de la confusion, de la perte de repères pour mieux se retrouver.
Se perdre quelque part... L'expression est sans doute exagérée car il est rare de ne pas savoir dans quelle ville ou quel quartier ou quelle région l'on se trouve. L'information est incomplète certes, mais ne fait pas de moi une personne totalement perdue. J'ai la sensation de l'être mais en réalité, je ne le suis pas. Mon impression ne reflète pas la réalité. Il me manque juste quelques informations pour maîtriser mon emplacement précis... Souvent, la sensation d'absence de maîtrise est vécue comme inconfortable. Il est alors tentant de rester sur place pour continuer de "contrôler mon monde". Cependant, cette absence de maîtrise recèle un trésor bien précieux : ce n'est que dans la confusion (ou sensation d'être perdu), que je deviens acteur de mon cheminement, les sens en éveil, les yeux grand ouverts, j'assimile de l'information, je découvre de nouveaux repères et élargis mon spectre de connaissances en tâtonnant et découvrant d'autres perspectives. Souvent, pour ne pas me perdre, j'utilise un GPS, voix rassurante qui m'endort, me guide et fait de moi le spectateur de mon parcours, sans rien retenir de ce qui est, sans la possibilité de modifier quoique ce soit dans mes connaissances, mes expériences... dans mon intériorité. Le GPS devient mon repère, suis-je pour autant en maîtrise de mon cheminement ? Ne l'ai-je pas plutôt déléguée à l'artifice d'un logiciel ? N'ai-je pas l'illusion de choisir mon chemin, mon parcours ? Cela me rassure, c'est vrai, pourtant, ai-je bien profité de mon voyage, le nez rivé à mon écran...? L'on dit parfois qu'il faut se dépouiller pour mieux se retrouver. Laisser tomber les habitudes, les certitudes ou croyances qui agissent comme un GPS auquel je me réfère sans cesse. C'est vrai, la seule façon de me trouver est de savoir où je suis... et pour cela, rien de tel que de relever la tête et prendre la responsabilité de mon chemin, en ouvrant les yeux, en écoutant, en m'éveillant à tout ce qui est. Parce que dans ce "qui est", je suis. C'est dans ce fameux lâcher prise que mes sens se libèrent, sans entrave, sans GPS pour les limiter. Et pour cela, je m'abandonne totalement, à ce qui est, sans attente, juste dans la découverte qde ce qui s'éveille en moi. C'est cela que nous expérimentons chaque jour au sein du cabinet ANIMA. Rien d'autre... ou tout cela à la fois. Ce voyage vous appelle ? Alors à très vite ! La rentrée marque le changement...Une rentrée de plus ! Redémarrer son activité ou opérer un grand changement avec une intention de renouveau ou de continuité. Une nouvelle phase nous entraînant jusqu'aux prochaines vacances d'été, enjambant le nouvel an dans le calme hivernal. La rentrée marque le temps qui passe, immuable, le temps qui viendra et la façon dont nous aimerions l'investir.
La rentrée marque le changement. Dès le plus jeune âge : l'expérience d'une nouvelle classe, de nouveaux camarades, le passage à un degré ou niveau supérieur. La rentrée marque le changement de rythme, passant des grasses matinées à un lever plus tonique, des longues soirées d'été à jouer au coucher aux heures convenables. Le soleil, lui aussi se couche plus tôt... La rentrée marque notre changement, elle n'est pas tout à fait la même que celle de l'an dernier. Car nous avons changé, chargé d'expériences nouvelles, notre organisme a vieilli, la transformation s'est opérée, irrésistiblement. Dans la permanence de la rentrée, tout a changé, et cela ne change pas. La vie circule, constante, occasionnant un changement permanent, imperceptible souvent, majeur de temps en temps. La rentrée est le marqueur du changement, de la somme de ces micro modifications qui se révèlent chaque année en ce mois de septembre. Parfois le changement est projeté, non advenu. Il s'agira alors d'une intention pour l'année qui vient, d'un vœu, d'une résolution. La rentrée constitue cet axe majeur, autour duquel se constatent les expériences et les évolutions passées et se projettent les changements désirés. Oui, la rentrée est un changement de pensée, une rupture marquant une évolution, une maturation. J'ai l'impression que ce marqueur nous rapproche de nous-mêmes, du Grand Mystère, du Grand Tout, à l'intérieur duquel, les expériences, les intentions, les imaginaires se complètent merveilleusement pour accueillir, seconde après seconde, dans l'instant présent, dans l'instant passant, la sensation du vivant, la sensation de l'être. Je vous souhaite à tous une merveilleuse rentrée ! Des feuilles, du vert, des ombres, une ombre et le soleil au travers.
Des contrastes, du mouvement bien sûr. Du mouvement toujours. Des camaïeux complexes, kaléidoscopes de verdures, Un bruissement, sifflement, comme un si délicat murmure, Le son d'un souffle glissant, gracile, un "je t'aime" mélodieux que l'on appelle Nature... ou Amour. "Il faut bien le reconnaître, tout le monde n'a pas la même approche de l'hypnose. Certains la sacralisent, d'autres la relativisent. Je fais partie de ces hypnothérapeutes qui pensent que nous sommes beaucoup plus souvent en état d'hypnose que dans un état de conscience parfaitement maîtrisé.
Je crois en "l'intelligence du corps" et en sa capacité de réguler et rééquilibrer en profondeur son fonctionnement émotionnel et les réponses apportées. Pourvu qu'on le laisse faire... Sans l'entraver par des croyances, des peurs, des jugements du type : "le monde est comme ci, comme ça, ça c'est impossible, etc...". On se rapproche du fameux lâcher prise ! Mon métier, si je devais le résumer, est de vous accompagner à rééquilibrer votre fonctionnement en contournant le facteur critique du conscient. En clair, vous gardez le contrôle de votre capacité analytique, de votre volonté tandis que le facteur critique reste en suspens. Qu'est-ce que le facteur critique ? C'est la partie dans laquelle se trouve le jugement, c'est ce qui permet de distinguer le haut du bas, le chaud du froid, le petit du grand. Le facteur critique est le temple de nos "certitudes". Si je vous disais "allongez-vous, je vais vous opérer sans anesthésie, mais vous n'aurez pas mal", il se peut que vous partiez en courant, incapable d'accepter ma suggestion. En revanche, en transe hypnotique, ayant alors contourné le facteur critique du conscient, cette suggestion sera facilement intégrée et l'anesthésie très puissante. Sans distinction claire, dans la confusion hypnotique, les croyances et certitudes ont moins de prise et la personne peut vivre une expérience différente dans laquelle les anciens schémas sont modifiés en profondeur et orientés vers un objectif plus équilibrant. La confusion est la porte d'entrée de toute réorganisation. En hypnose, la personne est donc bien consciente, elle réfléchit, analyse, participe... et vit en même temps cette fameuse confusion, permettant d'intégrer plus facilement les suggestions. C'est cela le fameux état modifié de conscience. Un sentiment de suspension souvent assimilé à une forme d'étrangeté que certains vivent dans la relaxation la plus totale, d'autres non. L'une des clés pour contourner ce fameux facteur critique, est de lever l'ensemble des peurs. Cela passe par notre échange, par le lien que nous créons durant notre rencontre. Au fond, l'essentiel de notre travail ne réside pas dans la technique des suggestions mais davantage dans la qualité de la présence, de l'accompagnement, de notre communication. L'idée n'est pas que je connaisse tout de votre vie, mais que vous vous sentiez suffisamment en confiance pour mettre en place quelque chose d'important dans votre vie. Cette approche vous tente ? Appelez-moi au 07 69 93 33 18, nous prendrons le temps d'échanger par téléphone et fixer ensemble une séance à votre convenance. A très vite ! "Bonjour M. Denier, je pense avoir été abusée durant mon enfance par un proche, je n'en ai aucun souvenir et j'aimerais entrer en hypnose pour savoir précisément ce qu'il s'est passé..."
Voici une demande que j'entends malheureusement très souvent. A l'heure du #Metoo ou des révélations de maltraitance, notamment dans le milieu du cinéma, je reste abasourdi par le nombre de victimes de viols au sein de la sphère familiale. Dans l'immense majorité les victimes étaient enfants ou adolescentes, elles ont gardé le silence durant des années, des décennies, toute une vie. Je constate dans ma pratique, que l'inceste, sujet tabou par excellence, est un thème récurrent, dont l'ampleur me semble effroyablement massive. Certaines personnes ont un souvenir très précis des actes subis, d'autres, les ont effacés, totalement oubliés. Lorsque l'on me demande de travailler sur la récupération d'un souvenir, j’annonce avec d'infinies précautions, que l'hypnose n'est pas garante d'une restitution exacte de la vérité. Sous hypnose, il est possible de faire ressurgir un ... faux souvenir, de mentir aussi, sans le savoir. Bien sûr, certains de mes confrères vous proposeront de revivre un traumatisme du passé pour éclairer les faits et connaître précisément les circonstances de l'agression. Malheureusement, vivre un traumatisme sous hypnose ne garantit en rien qu'il ait eu lieu auparavant. Il peut être inventé de toute pièce, sans que la personne n'en ait conscience, il peut aussi être déformé, tronqué, transformé, fantasmé, amplifié... En revanche, la "révélation" d'un faux-souvenir peut avoir des conséquences extraordinairement lourdes. Tout d'abord, inventé ou non, un traumatisme intense a été vécu et laissera une trace dans la psyché, de plus, l'émergence du faux-souvenir viendra percuter tout ce que la personne considérait comme solide, ébranlant au passage son identité. Des personnes peuvent littéralement s'effondrer sur la base d'un faux-souvenir vécu en séance d'hypnose - et aussi en psychothérapie. Je comprends l'attente de la personne, son besoin de savoir, mais avec d'infinies précautions, je mets en garde contre le risque de vivre un traumatisme extrêmement violent basé sur un doute, sur une parole malheureuse (et autant hasardeuse que maladroite) d'un thérapeute laissant entendre que la personne a vécu un traumatisme dans son passé... Une expérience dont les conséquences peuvent être gravissimes pour l'équilibre de mon client. Non, l'hypnose ne garantit pas la vérité et personnellement, je ne fais jamais entrer qui que ce soit dans son traumatisme pour le régler dans un état de conscience modifié. Je privilégie le travail sur la reconstruction et le développement de l'estime de soi, la perception de soi sans réécrire le passé. A bientot ! ""S'il vous plait ! Enlevez moi de la tête ce mauvais souvenir ! Cette envie de boire ! Ce questionnement incessant ! Ma jalousie !"
Ces demandes sont quotidiennes. Une volonté d'écarter de sa vie un souvenir, une souffrance. Comme si je pouvais me séparer de ce qui hurle depuis souvent tant d'années, comme cela, en un claquement de doigt. Je le répète, l'hypnose n'a rien de magique. Durant un spectacle l'artiste hypnotiseur peut faire oublier, temporairement, l'utilisation d'un chiffre, ou son propre prénom. Il s'agit là d'un oubli en surface, superficiel. La personne sait toujours ce qu'elle a oublié. Étrange non ? Si j'ai conscience de ce que j'ai oublié, l'ai-je réellement oublié ? Je crains au fond, que la meilleure façon d'oublier une souffrance, un souvenir, une émotion difficile réside dans la lobotomie : retirer une partie du cerveau en espérant effacer approximativement une mémoire, une sensation. Le résultat est loin d'être garanti et... vous en conviendrez, dommageable. Lorsque je décide de fuir un état d'être, lorsque je décide de fuir une souffrance, un souvenir, il se peut que j'oriente l'ensemble de ma vie autour de ce que je fuis. En d'autres termes, à vouloir absolument oublier quelque chose, j'oriente sans trop le savoir, toute mon existence autour de ce quelque chose. Et j'en souffre, toujours autant. Ne pensez pas à cet éléphant rose ! N'imaginez pas cet ours blanc avec des pois roses et des couettes ! La négation, le retrait, l'oubli volontaire ne font pas partie des capacités de notre cerveau. En général, ce que nous souhaitons oublier n'est pas totalement assimilé... pas complètement digéré. Comme si cela restait bloqué, quelque part en nous, frappant à la porte de notre état d'être à chaque occasion. Vous savez, ce truc qui reste coincé en travers de la gorge. Il s'agit généralement d'une émotion comme la tristesse, la peur, la colère (ou tant d'autres), associée à un souvenir, celui d'une situation, d'une personne. Plus je tourne le dos à mon émotion, plus elle se fait connaître, plus elle se rappelle à mon "bon" souvenir. Au sein du cabinet Anima, nous considérons cette émotion. Intégralement, sans jugement. Nous l'écoutons, la remercions et... vous la digérez, de la façon la plus assimilée qui soit, pour qu'elle n'ait plus besoin de frapper à votre porte. Cela ne signifie en rien que le souvenir douloureux sera oublié, ou encore agréable. Cela signifie que vous pourrez vivre plus sereinement, aujourd'hui, avec ce souvenir plus lointain, qui restera douloureux mais dont l'émotion n'aura plus besoin de revenir, revenir encore parce qu'elle n'est pas reconnue. Cela s'appelle "passer à autre chose", cela s'appelle surtout "passer à soi". Êtes-vous prêt à passer à vous ? Alors à très vite au sein du cabinet ANIMA Hypnose Angoulême ! Une nouvelle année, un nouveau passage. Je formule le vœu que chacun puisse trouver sa place, là, ici et maintenant, dans son identité et sa singularité. Créer le vide en soi pour accueillir les opportunités, faire de chaque instant une possibilité, la découverte de nouveaux potentiels.
Ecouter le silence et laisser toute son intériorité faire et non faire, sans aucune autre intention que celle d'être pleinement et, sans se justifier de quoique ce soit... Cultiver l'émerveillement, la simplicité et sentir à chaque pas comme il est bon d'être dans la vie. Bonne année à tous mes amis. Je ne sais pas vous, mais parfois, je remarque que je me parle mal. Intransigeant, je ne laisse rien passer, m'insultant au passage, un nom d'oiseau, prononcé silencieusement dans le souffle d'une pensée. Un commentaire dégradant sur mon attitude, mon allure, ce que je viens de faire. Rien d'insistant, juste une ritournelle habituelle. J'ai pris l’habitude de mal me parler et ne le remarque plus.
Je ne prête aucune attention à mes pensées aussi fugitives que dégradantes. Rien d'anormal, cela fait des années qu'une petite voix intérieure juge tout et n'importe quoi. Jugement utile souvent, me permettant de corriger ou d'améliorer quelque chose dans ma vie, mais un jugement relativement dénigrant qui, au fond, n'a pas souvent lieu d'être. Ne pas prêter attention à toutes mes pensées, au mieux cassantes, au pire insultantes, ne signifie en rien qu'elles n'ont aucun impact sur mon bien-être. Imaginez-vous un instant, vivre aux côtés d'une personne qui commenterait tous vos actes, votre apparence, vos ressentis, jusqu'aux pensées même... Une personne qui se moquerait de vous, vous jugerait, dénigrerait en permanence, tout au long de sa journée "J'suis con ou quoi ?", "J'ai encore tout raté !", "J'suis moche, j'aime pas mon bide", "J'ai aucune volonté!" "Je ressemble à rien !", "Je me déteste", "Fais gaffe, n'y va pas", "Lui, il réussit !", "Machin est mieux que moi", "je suis un incapable", "Qu'est-ce qui va encore me tomber dessus", "Ça va encore foirer", ... J'en passe et des meilleurs. Dans mon expérience de thérapeute, chaque jour, je rencontre des personnes en souffrance, dont l'estime de soi ne va pas de soi, manque de confiance, dénigrement permanent. Je prends le temps de discuter, nous échangeons. Beaucoup de personnes me confient avoir souffert dans leur passé, victimes de moqueries, d'insultes, de violences physiques ou psychologiques, au sein de la famille, à l'école ou dans d'autres circonstances. Elles ont profondément souffert parfois du rejet, du dénigrement permanent, de la comparaison et se sont adaptées comme elles ont pu pour se protéger de ces attaques (repli sur soi, dépression, toc, addictions, comportements excessifs, colères, dépendance au regard de l'autre, renoncement à son authenticité, somatisations, phobies, dérèglement alimentaire, etc, etc...). Et puis au fil des années, les choses se sont arrangées, elles ont pris leur envol et sont sorties du cercle mortifère dans lequel elles évoluaient. Heureusement pour elles ! MAIS... Mais elles se parlent mal, se jugent, se cassent. Un auto-dénigrement permanent auquel, elles aussi, ne prêtent plus attention. Je ne crois pas qu'à la naissance nous nous parlions mal. Je ne crois pas que nous nous traitions d'imbécile de façon innée. Non, nous intégrons ce que nous comprenons de l'existence, nous répliquons ce que nous observons, ce que nous entendons, nous construisons un monde complexe fait d’adaptations permanentes, d'arrangements, de raccourcis, d'amnésies. Bref, on fait comme on peut. MAIS, si nous avons évolué dans un environnement hostile, à l'école, à la maison, avec son conjoint, au travail ou ailleurs, il se peut que nous nous soyons malheureusement senti jugé, comparé, insulté parfois. Et beaucoup, beaucoup d'entre nous sont malheureusement passés par des années difficiles, j'en suis le témoin direct. Alors j'en arrive à ma conclusion. Si plus jeune, j'ai souffert de violences, d'insultes, de rabaissement permanent, subtiles parfois, il se peut que quelque part en moi, au delà de ce que j'entreprends dans ma vie et de ce que je fais de ma vie, résonne toujours l'écho de mes souffrances passées. Et lorsque je me traitre d'imbécile, j'honore en quelque sorte le souvenir de ceux qui m'ont rabaissé, je leur suis fidèle et ai fait de leurs insultes ma vérité intime. Alors peut-être, est-il temps de me libérer de ces mensonges et d'envisager mes propres vérités. Et cela, est le cœur de mon accompagnement. A bientôt ! Une croyance tenace persiste : "Aller mieux prend nécessairement du temps..."
Qui a dit cela ? Un peu nous tous. Une véritable malédiction contre laquelle je lutte quotidiennement. Des personnes viennent me rencontrer dans l'espoir d'aller mieux, "forcément pas maintenant, mais plus tard parce que hein, il ne faut pas croire aux miracles, parce que hein, cela fait si longtemps que je vais mal que je ne peux croire en un changement rapide...". Avez-vous remarqué comme le mal-être peut s'installer rapidement, suite à une accumulation d'épreuves, de difficultés. Un évènement de trop et la personne bascule dans une spirale sombre. Ce basculement est intéressant, car il marque un avant et un après, comme un point de rupture, soudain et douloureux. N'avez-vous jamais entendu parler de ces personnes en burnout qui expliquent s'être soudainement effondrées, sans la moindre capacité de se relever ? Le caractère soudain d'un changement profond s'avère souvent réel pour beaucoup de personnes en souffrance. Vient ensuite le temps de la réparation, de la reconstruction, de la "digestion", disons le, de la convalescence. Il dépend de chacun, de son environnement, sa personnalité. Au sein de mon cabinet, je ne rencontre que des personnes prêtes à retrouver leur élan. Elles ont souvent passé cette période de convalescence et cherchent à retrouver un rythme plus conforme à ce qu'elles sont. Et je constate malheureusement, qu'elles continuent à penser que leur état perdurera longtemps malgré leurs efforts, parce "cela prend du temps d'aller mieux...". Non, lorsque le moment est venu, cela prend autant de temps de basculer dans le mal-être que dans le bien-être. Et mon métier est de créer un point de bascule entre l'avant et l'après. Je ne fais rien d'autre que de chercher avec vous le point de rupture qui favorise un changement profond. Le déclic, l'étincelle qui remet en mouvement le moteur de votre vie. Ce n'est pas pour rien que le cabinet s'appelle ANIMA ! J'inscris donc ma démarche dans un temps court au contraire de la psychothérapie ou de l'analyse qui, elles, peuvent prendre des années. Se convaincre qu'aller mieux sera forcément long est un des obstacles majeurs de la guérison. Admettre en revanche qu'elle peut être beaucoup plus rapide qu'on ne l'imagine est un ressort formidable pour créer un changement profond et durable. A bientôt ? |
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Juillet 2024
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